Claudy Siar dénonce les tueries en Guinée « ON ÉTOUFFE, Elle était jeune, Elle a été tuée en rentrant du travail »

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Elle était jeune et vivait pour la prospérité de sa Guinée.

Elle a été tuée en rentrant du travail.

Une balle perdue ?

Combien de balles perdues déchireront les corps des jeunes de Guinée, de Côte-d’Ivoire au nom d’un troisième mandat contesté par une partie du peuple ?

Les drapeaux de ces pays ne sont-ils pas suffisamment rougis par les manigances, l’incompétence, l’inconscience d’une classe politique (tous bords confondus) que la retraite appelle et que le sens des responsabilités exige qu’elle se retire.

Sur combien de cadavres de jeunes leur faudra-t-il marcher pour savourer le pouvoir ? Le pouvoir est-il définitivement l’unique quête ? 

Comment prétendre œuvrer au bien-être des populations en logeant des balles dans la tête et le dos de jeunes ayant pour seule arme leur envie de vivre mieux ?

ET VOUS, gendarmes, soldats à qui on intime l’ordre de tirer sur la foule … quand apprendrez-vous à dire « NON ! Je ne serai plus un TUEUR DE PEUPLE ! »

Du Nigeria où la jeunesse pauvre ne supporte plus les violences policières, à la Guinée, la Côte d’Ivoire où la troisième dose créait l’overdose, une conscience s’exprime.  Ils se maintiendront (probablement) tous au pouvoir. Le boycott électoral des uns, validera la victoire des autres ! Politiquement, l’Afrique vit dans un ancien monde. Des constitutions calquées sur celles des anciennes puissances coloniales, comme des adultes qui n’auraient pas quitté la maison de leurs parents. L’Afrique s’est piégée elle-même en imitant les autres au lieu d’imaginer un cadre institutionnel correspondant aux réalités du pays.

UN MONDE QUI NOUS RESSEMBLE ET NOUS RASSEMBLE.

Une révolution est-elle en marche ? Je ne sais pas…

Les peuples finiront-ils par accepter l’oppression dont ils connaissent déjà l’odeur ?

L’être humain s’accommode souvent du pire. Mais dans les cœurs, les esprits la révolution est en marche et plus rien ne pourra l’arrêter…

Hommage aux victimes d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Honte à ceux qui se taisent au nom de leur intérêt personnel alors qu’ils doivent leur notoriété à nos peuples qui nous permettent chaque jour, par leur amour, de réaliser nos rêves …

…LÀ OÙ L’ON BRISE LES LEURS



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