Les guinéens sont appelés à voter le 18 Octobre prochain pour élire leur président de la république pour un nouveau contrat à durée déterminée. Pour cette compétition électorale, 12 candidats compétissent pour la magistrature suprême. Contrairement aux élections de 2015 ou les militants du RPG étaient certains du coup KO, cette élection de 2020 est l’une des plus incertaine de l’histoire politique récente de notre pays. C’est pourquoi tous les scénarios sont envisageables.
Cellou Dalein Diallo galvanisé par son score impressionnant lors des élections locales du 4 février 2018, semble décider à battre Alpha Condé dans les urnes. Et de l’autre côté de la savane, Ousmane Kaba est devenu une épine dans les pieds de la Mouvance et peut jouer des mauvais tours au camp présidentiel. Le président Alpha Condé spécialiste de « l’ethno-stratégie », n’a pas de bilan à défendre. Son discours d’hier face aux populations de Siguiri est une illustration parfaite de la panique au sein de la mouvance.
Cette inquiétude est d’autant plus grande que la porte-parole du RGP Domani Doré d’habitude très sereine évoque déjà l’idée du second tour.
« Le retrait des cartes est un devoir citoyen. Ainsi, mobilisons nos efforts pour que nos militants à la base fassent cet exercice pour voter massivement le choix utile, celui de la prospérité partagée, du peuple le Pr. Candidat N1 sur le Buletin… Restons sereins. La candidature du Prof Alpha Condé émane du peuple. Un 2ème tour serait une chimère. Si cela devrait arriver, le bon sens patriotique animera les consciences » a-t-elle écrit sur son compte twitter
Toutefois, il serait très tôt de tirer des conclusions, mais une chose reste claire, 2020 ne serait pas comme 2015
