A la veille de la fête de l’indépendance, le président Ivoirien Alassane Ouattara a annoncé lors d’un discours télévisé, l’amnistie d’environ 800 personnes dont l’épouse de l’ex président Laurent Gbagbo. Pour beaucoup d’observateurs de la vie politique africaine et internationale, cet acte est un geste fort qui va dans le sens d’apaisement et de renforcement du tissu social ivoirien fragilisé depuis 2010. « Simone Gbagbo sera libérée prochainement » a déclaré le président Outtara lors d’une allocution
Accusée de crime comme l’humanité pendant la crise post-électorale qui avait secoué la Côte d’Ivoire en 2010, la cours suprême du pays avait cassé le jugement d’acquittement dont elle avait bénéficié en 2017.
À rappeler que Simone Gbagbo était incarcérée pour son implication présumée « dans des tirs d’obus sur le marché d’Abobo », un des quartier d’Abidjan favorables à Alassane Outtara, mais aussi pour sa « participation présumée à une cellule qui organisait des attaques menées par des milices et des militaires proches du régime ».
Quand à son mari Laurent Gbagbo, il est encore détenu à la cours pénale internationale où il est jugé depuis 2016 pour crime contre l’humanité suite à la mort de 3000 personnes (bilan officiel) pendant la crise de 2010-201.
