Une conférence débat de 3 jours a été organisée à Conakry
par l’agence nationale de financement de l’éducation (ANAFE) en partenariat avec les ministères
guinéens qui s’occupent du système éducatif.
L’objectif est l’identification et la mobilisation de ressources financières à travers des mécanismes innovants pour financer l’éducation.
Lors de la clôture, les organisateurs ainsi que les participants ont salué la réussite de l’événement car estiment-ils qu’il y a eu des pistes de solution prometteuses pour favoriser l’épanouissement du système éducatif guinéen.
Dans sa prise parole à cette cérémonie de clôture, Dr Bernard Gomou le Premier Ministre, a tenu a remercié les acteurs éducatifs au nom du président de la transition le Col Mamadi Doumbouya pour leur gratitude en faveur de la réussite de cet événement.
Par ailleurs, tenant compte du fait que l’éducation constitue un pilier fondamental du développement de la Guinée, Dr Bernard Goumou rassure. « L’éducation est le moteur de la croissance économique, de la promotion de la paix, de la réduction des inégalités et de la construction d’une meilleure société équitable et prospère.
Cependant pour que l’éducation atteigne son plein potentiel, il faut que le financement soit correctement effectué. C’est pourquoi des expériences ont été partagées et nous avons eu échos des meilleures pratiques dans d’autres pays et des préoccupations légitimes des acteurs éducatifs ont été entendues. C’est pourquoi nous sommes en train d’élaborer la note de cadrage budgétaire
macroéconomique 2023, et j’envisage d’y inscrire certaines recommandations issues de cette conférence », a-t-il édifié.
De poursuivre, il indique que : « les défis majeurs d’identifier des ressources financières pour l’éducation en Guinée seront remédiés grâce à l’engagement du gouvernement. C’est raison pour laquelle il faut augmenter de manière significative les investissements dans le secteur de l’éducation, ce qui signifie qu’il va falloir mobiliser des ressources nationales, rechercher des partenaires et améliorer l’efficacité de la gestion des fonds alloués à l’éducation. Il est prioritaire aussi d’accroitre la formation des enseignants, l’amélioration des infrastructures scolaires, la mise à disposition de matériels pédagogiques de la promotion de l’éducation inclusive. Nous allons aussi favoriser l’innovation », a-t-il affirmé.
Et de conclure, Dr Bernard Gomou estime que les recommandations formulées avec une volonté commune de surmonter les défis aideront à parvenir aux résultats visés, avant d’insister sur la
participation de la société civile et de toutes les parties prenantes du processus de réformes de l’éducation.
Aboubacar M’mah Camara
