Le 28 septembre 2009, plusieurs guinéens ont perdu leur vie, d’autres ont été violés par des bérets rouges au stade du même nom. A l’époque c’est le CNRD dirigé par capitaine Moussa Dadis Camara qui était au pouvoir. Treize ans après cet évènement douloureux, les personnes inculpées ont été traduites devant le tribunal criminel pour leur jugement.
À la barre ce mercredi 21 décembre 2022, Capitaine Moussa Dadis Camara, l’un des accusés et président de la transition au moment des faits a déclaré qu’il n’avait aucune stratégie pour empêcher ces tueries au stade.
« Il y avait une marée humaine qui manifestait pacifiquement au Stade du 28 septembre avant l’arrivée des éléments isolés de l’armée pour semer la désolation. Si j’avais ordonné ce jour d’autres éléments, la perte en vie humaine allait être énorme.
Je n’avais aucune stratégie pour empêcher ces tueries qui se passaient au Stade, et pourtant il y avait la gendarmerie et la police pour assurer le maintien d’ordre », précise-t-il.
L’audience est renvoyée au 09 janvier 2023 pour la suite des débats.
Aboubacar M’mah Camara
