Ce jeudi 21 décembre 2022, les services spéciaux à la Présidence chargés de la lutte contre la drogue, le crime organisé et les délits économiques ont présenté à la presse deux femmes avec plus de 200 kg de chanvre indien.
Dans sa communication, le commissaire divisionnaire Abdoul Malick Koné, secrétaire général des services spéciaux a affirmé que les deux femmes ont été arrêtées en flagrant délit par ses agents.
« C’est suite à une opération que nous avons mené qui a abouti à la saisie de cette importante quantité de chanvre indien, de cannabis qui est une matière principale de la composition de la drogue qu’on appelle Kush. On a coupé le circuit d’approvisionnement des individus qui s’évertuent à fabriquer de la Kush. Nous avons saisi cette quantité de drogue dans une partie de Boussoura pas dans le débarcadère, mais dans le quartier et à Friguiadi dans la préfecture de Coyah. Les trafiquants trouvent toujours un moyen de contourner ou de faire contourner la loi comme ils savent que c’est dans le débarcadère qu’on saisit le plus souvent, ils ont cherché à parer à cette éventualité en cachant ces produits quelque part, mais nous sommes partout. Le volume est grand et le poids est conséquent, c’est à peu près 200 kilogrammes », a-t-il affirmé.
Quelles sont les personnes arrêtées dans cette opération ?
Le patron des services spéciaux répond. « Cette fois-ci, ce sont les femmes qui sont mises en cause. Si avant c’était les jeunes garçons, les hommes qui s’évertuent à ce fléau, aujourd’hui ils changent de technique, d’opération, de stratégie pour donner aux femmes qui peuvent passer facilement dans nos mailles, mais heureusement nos fonctionnaires sont avertis, ils sont attentifs, ils veillent surtout. C’est pourquoi, elles ont été arrêtées et interpellées en flagrant délit et le mode opératoire de la drogue c’est la flagrance », précise le commissaire divisionnaire.
Il a enfin demandé la collaboration de la population afin de lutter contre ce fléau. « Je lance un appel solennel de la collaboration entre les services spéciaux et cette même population. Cette collaboration a un double effet, non seulement ils nous aident à nous améliorer à avoir beaucoup plus de bon résultat, mais en retour nous assurons leur sécurité ainsi que la sécurité de leurs biens ».
Aboubacar M’mah Camara
