Tribune: Les continuateurs du PRAC, la junte est en train de nous servir du PRAC sans le PRAC ( Par Yannick Pierre Bongo)

Les putschistes et leur gouvernement se sont rendus compte des réalités du pouvoir.
Avoir un regard extérieur et critiquer est différent de gouverner.
Le 5 Septembre 2021, la junte militaire, après la violente passation du pouvoir, s’était adressée à la nation.
Le COLONEL MAMADI DOUMBOUYA semblait porter avec sincérité et authenticité les aspirations du peuple.
Beaucoup de promesses, dont le respect des droits et libertés.
La dépersonnalisation du pouvoir.
PAF dans la foulée : nomination du Premier ministre, M.MOHAMED BEAVOGUI, dont la coïncidence du prénom, les traits de caractère et de la personnalité rappellent à un certain Imam MOHAMED SAÏD FOFANA . Aujourd’hui, nous assistons avec étonnement à la répétition des erreurs qui ont caractérisé le pouvoir ALPHA CONDÉ.
Interdictions strictes des manifestations.
Mais autorisation pour celles en faveur de la JUNTE. Nous avons vu le Colonel débarquer au Stade en PABLO ESCOBAR. Même CHARLES TAYLOR n’était pas rentré ainsi à MONROVIA. Le PRAC avait interdit les manifestations, mais en même temps ses partisans déboursaient 7milliards GNF pour réserver un accueil triomphal à leur champion ALPHA CONDÉ de l aéroport à Kaloum. Identique avec les 48 heures de Paul Pogba.
La politique de DOUBLE STANDARD.
On interdit à gauche et on autorise à droite.
Notre souverain Le RAMBO COLONEL MANSA CASSÉ MADI DOUMBOUYA marche sur les traces laissées par son prédécesseur. Tous les pouvoirs sont concentré dans ses mains. Complètement retranché dans son bunker d’où il commande par décret, protégé à l’intérieur du bunker par des dizaines d’hommes cagoulés. Le Chef de la junte s’est librement choisi une charte qu’il a promulgué par décret sans passer par le fameux référendum du PRAC.
Cette charte garantit aux citoyens l’exercice des droits et libertés que la junte veut confisquer. Dans sa volonté de s’offrir un mandat, le FNDC réapparaît, sors ses griffes et bande ses muscles. L’étincelle des manifestations de rue plane sur le pays avec son corollaire.
Nettement, la junte est entrain de nous servir DU PRAC SANS LE PRAC KORO EST PARTI, VIVE KORO
Quelle prouesse ! Félicitations mon Colonel.
Par Yannick Pierre Simon Bongo