Agriculture : l’Etat guinéen prêt à accompagner les hommes de médias

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Comme annoncé dans un communiqué télévisé, le ministre de l’Agriculture et de l’élevage a rencontré ce vendredi 15 avril 2022 les hommes de médias en  Guinée.  L’Objectif était de leur  proposer des moyens à ceux qu’ils souhaitent investir dans l’agro pastoral. 

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’investissements des corporations socio-professionnelles dans le secteur agricole.

Selon le ministre de l’agriculture et de l’élevage, cette initiative vise à lutter contre la famine mais aussi à réduire l’importation des produits de premières nécessités au pays. « Ce que nous voulons proposer à vos corporations, c’est que le ministère est prêt à accompagner ceux qui veulent investir dans l’agriculture. Il y a un fonds de développement agricole qui a été créé il y a de cela deux ans, qui n’était pas tout à fait opérationnel et qui n’a jamais eu de ressources budgétaires pour faire son travail ».

Mamadou Yagnalen Barry a déclaré que le président de la transition a décidé d’apporter le maximum d’appui à ces fonds-là. « Et si vous avez remarqué dans le budget 2022, le secteur agricole ressort très clairement avec son budget qui a doublé cette année par rapport à l’année passée. Le fonds de développement a déjà commencé son travail, il a mis sur le marché 50 tracteurs ouverts à tous les guinéens, les tracteurs sont vendus à un prix très abordable avec des conditions de remboursement très flexible », précise le ministre Mamadou Barry.

Dans la même lancée, il a  expliqué aussi les conditions principales pour accéder au bail des terres avec l’Etat. « Les deux principales conditions que nous posons aujourd’hui, quand on veut appuyer quelqu’un à accéder au foncier rural, d’abord la terre qui est louée qui est octroyée à la personne par bail, on ne vend pas les terres agricoles. Quand on donne à une entreprise, l’entreprise à six mois maximums pour commencer à exploiter ces terres.

La deuxième grande condition qu’on pose, c’est que la moitié des terres octroyées doit être mise en valeur la première année. Le reste, l’Etat est très flexible, on ne demande pas les taxes à payer pour le moment. Nous voulons  qu’on produise et qu’on nourrisse les guinéens ». 

Il faut rappeler qu’une centaine de journalistes de la presse publique et privée a pris part à cette rencontre.

Aboubacar M’mah Camara



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