« Monsieur Amadou Djouldé Diallo ne devait en aucun cas être placé sous mandat de dépôt » Dixit Maître Traoré

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Au lendemain de son passage sur la radio Lynx, le journaliste sportif Amadou Djouldé Diallo a été interpellé par la police judiciaire puis placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry. Après cette incarcération, l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats maître Mohamed Traoré dénonce le non-respect de nos lois par les autorités judiciaires

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 Il est vrai que la loi sur la liberté de la presse prévoit des hypothèses dans lesquelles la détention provisoire est possible ( voir l’article 132 de cette loi). Il est ainsi notamment en cas d’offense au Chef de l’État.Mais le Code de procédure pénale qui indique les conditions de la détention provisoire précise clairement que pour que celle-ci soit ordonné ou prolongée, il fait que la personne poursuivie encourt une peine criminelle ou une peine correctionnelle d’une durée égale ou supérieure à 3 ans d’emprisonnement (article 235 du Code de procédure pénale).

Or, Monsieur Amadou Djouldé Diallo n’encourt aucune de ces deux peines. Il n’encourt qu’une peine d’amende.

Respectons nos lois. Même s’il y a une volonté manifeste de faire toutes les voies critiques, il faut faire l’effort de se conformer à la loi.

On vise une loi et on viole cette même loi. C’est insupportable



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