Violences à Labé : le PADES demande justice…

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Le jeudi dernier, les affrontements ont eu lieu  à Labé entre des forces de l’ordre et les manifestants contre un 3ème mandat pour Alpha Condé. Le bilan fait trois morts dont un ambulancier et plusieurs blessés graves.  Suite à ces violences, le parti des démocrates pour l’espoir (PADES) demande à l’Etat de faire la lumière sur ces cas de morts. C’était à l’occasion de leur assemblée hebdomadaire tenue ce samedi 25 janvier 2020 à Conakry. 

D’entrée, le coordinateur national chargé des affaires administratives du PADES, Mohamed Lamine Kaba a regretté et condamné des violences enregistrées en Moyenne-Guinée dans ce dernier temps.  « On a vu des violences à Labé. On a vu la mort des gens qui étaient dans l’exercice de leur métier, je veux parler de l’ambulancier qui a été battu à mort. C’est inadmissible c’est intolérable,  il faut que la justice soit rendue. La vie humaine est sacrée et elle est protégée par le créateur lui-même. On ne peut pas lui ôter comme on est entrain de le faire actuellement, c’est extrêmement grave  et ça doit retenir à attirer l’attention de toute la population guinéenne et de tous les humains de façon générale », a-t-il martelé.

Concernant les élections législatives en cours, le coordinateur national pointe du doigt au gouvernement de semer les troubles dans le pays.  « Les élections législatives vous avez vu dans quel contexte, elles sont entrain d’être réalisées. Rien n’est fait pour qu’il ait la paix. Parce que la paix est un processus, lors que les éléments de ce processus ne sont pas respectés, nous rentrons dans un cycle qui n’est pas bon,  et aujourd’hui, nous avons un pouvoir qui est entrain d’exacerber cela. Vous avez suivi jeudi dernier, le compte rendu du conseil des ministres, où le gouvernement demande au Président de la République de coupler les législatives avec le référendum pour le 3ème mandat. Ça prouve à suffisance  pour ceux qui ont encore un minimum de doute que la volonté exprimée par ce pouvoir c’est de maintenir Alpha Condé jusqu’à sa mort », a-t-il déclaré. 

Pour terminer, le chargé des affaires administratives a dit ceci. « Toutes les violences que nous avons aujourd’hui,  sont la responsabilité de ce pouvoir. Par ce qu’il va dans un sens qui n’est pas celui sollicité par le peuple de Guinée. Ces élections ne sont pas organisées pour faire la paix et la quiétude en république de Guinée », conclut-il.    

Aboubacar M’mah Camara



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