Chaque années, des milliers d’étudiants sont orientés à l’Université Julius Nyerere de Kankan, pour la poursuite de leur cursus universitaire.
Mais malgré tout, nombreux sont ces étudiants qui traversent une vie de calvaire, notamment le manque de logements, mais aussi des difficultés liées à l’obtention des activités rémunératrices de revenus. Face à cette situations certains étudiants de la ville préfèrent s’adonner à la conduite de taxis-motos où d’ailleurs, ils sont victimes des accidents de circulation et cibles des attaques nocturnes causées par les malfrats qui leurs retirent plus souvent ces motos.
Aly Konaté étudiant rencontré dans l’enceinte de l’Université Julius Nyerere de kankan nous témoigne en ces termes.
« C’est ma deuxième année à Kankan, mais fraîchement la vie estudiantine n’est pas du tout facile, j’ai deux jours à l’Université, le reste des jours je profite avec des amis pour conduire moto-taxi. L’année passée j’ai été victime d’un accident et à part ça je vais au bord du fleuve milo pour extraire du sable. Donc, nous les étudiants nous souffrons énormément et surtout le manque de logements est grave ici, les bourses d’entretiens qu’on perçoit ne suffit presque rien, regarde 285 milles FG pour trois mois c’est dommages» A-t-il martelé.
De son côté, Amara Camara étudiant venu de Fria, interpelle le gouvernement pour plus d’accompagnement.
« j’en appelle à la responsabilité du gouvernement de s’impliquer davantage pour les étudiants, nous sommes nombreux et au moins de construire des cantines universitaire pour nous sinon que, rien ne marche ici, on veut se débrouiller mais pas d’activités » A-t-il dit.
Il faut noter que cette situation de vie estudiantine difficile, est récurrente dans les autres villes universitaires à l’intérieur du pays comme Labé, Dubréka, Faranah, Mamou…
De Kankan, Facely Sanoh pour Guinée Nondi
