Hommages aux journalistes : Une chronique de Kharé Man

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Le journalisme est un métier risqué, mais les journalistes doivent comprendre combien de fois le peuple leur porte de l’estime et sait leur rendre hommage et gratitude en temps opportun, parce que grâce à des métiers comme le leur, il existe encore de l’espérance dans ce monde.

Être journaliste ce n’est pas un simple métier, ou un gagne-pain, pour parler trivialement, non! Être journaliste c’est le don de soi, c’est faire le choix du renoncement, du renoncement à soi. C’est cesser de s’appartenir et cesser d’appartenir à une seule famille pour appartenir à un peuple,  à l’humanité toute entière. Être journaliste c’est partir en jihad contre l’injustice, c’est faire le choix de mener le combat pour un monde meilleur, non pas pour soi-même, mais pour les autres.

 Le Journalisme est un sacerdoce.

C’est le genre de métiers qu’on choisit par amour des gens. Un journaliste c’est celui qui dort dehors pour que le droit au toit ne dorme pas, c’est celui qui meurt de faim, pour que le droit des plus démunis ne soit pas bafoué, un journaliste c’est celui qui met sa vie en danger pour que les autres vivent dans la quiétude, c’est celui qui n’a de dignité que dans la dignité des autres, c’est celui qui n’est heureux que du bonheur et du bien-être d’autrui.

Etre journaliste, c’est être le premier sur le terrain pour récolter des informations sur un fait.  On se pose des questions sur le décès de certains journalistes comme  Abdoulaye Bah. En disant par exemple : que faisait notre regretté  à cet endroit et à cette heure-là, alors qu’il aurait été nettement mieux chez lui ? Mais dire cela, c’est faire offense à l’engagement d’une vie, car un journaliste c’est « la voix des malheurs qui n’ont point de bouche » (Césaire).

Merci aux journalistes



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