Conakry/Forêt Kakimbo : CIPAD-International-Guinée met à terre 3 000 plants

660

Après Boffa, précisément dans la sous-préfecture de Tamita la semaine dernière, l’ONG CIPAD-International-Guinée a mis à terre ce vendredi 19 août 2022, 3 000 plants dans la forêt de Kakimbo, derrière l’Ambassade des Etats- Unis, dans la commune de Ratoma. Cette action s’inscrit dans le cadre de la campagne de reboisement 2022.

C’est le Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Internationale, de l’Intégration Africaine et des guinéens de l’Etranger qui a présidé la cérémonie.

Après le lancement, Dr Morissanda Kouyaté a salué l’initiative de l’ONG CIPAD-International Guinée.  

Selon lui, ce déplacement prouve qu’il n’y a pas un sujet plus fédérateur et dénominateur commun plus que l’environnement, car dit-il, avec les questions de l’environnement, le monde perd toutes ces frontières, toutes ces barrières, « puisque nous appartenons à une même terre à une même planète. Donc, les menaces de cette planète sont les menaces de tout le monde. C’est pourquoi, je suis très heureux d’accomplir ce devoir parce que le reboisement, la lutte pour un environnement stable. C’est une priorité pour le gouvernement guinéen sur leadership du président de la transition Mamadi Doumbouya ».

A cet effet, le ministre Morissandan Kouyaté lance un message aux guinéens. « Je lance un appel à tous les guinéens pour que les questions de l’environnement et de reboisement soient une priorité pour notre pays. Chacun peut faire un peu en plantant un arbre et comme le slogan le dit ‘’un arbre planté, une vie sauvé’’. Donc, je demande aux guinéens de faire la même chose ».

Mamady Aminata Touré, coordinateur et directeur de CIPAD-International-GUINÉE, a interpellé à nouveau les autorités, les parts politiques, les institutions à avoir un regard sur la préservation de l’environnement. « Vous devrez constater que c’est la terre qui nous interpelle tous, il y a un réchauffement climatique qui affecte l’Afrique. Donc, il est de notre devoir d’interpeller toutes les parties prenantes, parce que le monde est menacé. Il faut impliquer tous les départements, les entreprises, les Ambassades, les institutions, les partis politiques et la société civile. Il faut associer toutes ces personnes au tour de ce fléau qui se dessine à petit feu de nos jours sur notre environnement. C’est pourquoi, nous avons choisi ce site purement dévasté qui doit être restauré.

Nous avons constaté que chaque année la Guinée perd 35.000 hectares, et avant, dans les temps, on possédait 175 forêts classiques et nous nous retrouvons avec 162 forêts classiques.  Je pense qu’après cette campagne nous allons lancer une nouvelle campagne pour la lutte contre le feu de brousse enfin de sensibiliser la population sur le feu de brousse qui attaque actuellement notre forêt. 

Et aujourd’hui il y a trois mille (3 000) plants à mettre à terre et nous allons continuer à le faire sur cet espace.  Avant dans les temps, il avait 127 hectares, et actuellement nous nous retrouvons avec une dizaine d’hectares qui sont touchés et nous allons les restaurer ».

Aboubacar M’mah Camara



Toronto, Ontario, Canada