Ligue des champions : Paris est magique, le PSG élimine le tenant du titre et se qualifie pour les demi-finales !

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Quel suspense ! Quel match ! Malgré trois montants touchés par Neymar, le PSG n’a pas su tromper Manuel Neuer et s’est fait peur jusqu’au bout (0-1, but de Eric Maxim Choupo-Moting). Mais son succès 3-2 en Bavière permet à Paris de se payer le tenant du titre et de se qualifier de nouveau pour les demi-finales. Une performance énorme.

La leçon : Paris installé dans la cour des grands d’Europe

Kolossal ! Après s’être payé le FC Barcelone de Lionel Messi en huitièmes de finale, le Paris Saint-Germain a indiqué la sortie au Bayern Munich, tenant du titre ! Pour une deuxième demi-finale de Ligue des champions consécutive. Considéré comme la meilleure équipe du monde depuis tant de mois, le Bayern de Thomas Müller n’a pas pu rattraper la défaite de mercredi dernier en Bavière (2-3). Au terme de deux confrontations aller et retour passionnantes. Et, au bout, le Paris Saint-Germain qui a tenu bon dans un Parc des Princes à huis clos, dont les supporters seraient passés par toutes les émotions s’ils avaient pu soutenir les troupes de Mauricio Pochettino. Car que de souffrances et d’incertitudes avant de valider ce ticket précieux pour le dernier carré.

Si on se demandait si Paris allait autant subir qu’à l’aller et si le Bayern allait effectuer quelques ajustements, on voyait d’abord un PSG avec le ballon. Une première bonne nouvelle. En jambes, Neymar partait sur ses premiers dribbles et était la cible des Bavarois. Mais on comprenait aussi que le PSG ne rompait pas facilement. Il y avait bien quelques séquences de pressing du Bayern, mais sans non plus faire vaciller des Parisiens sans Marco Verratti et Marquinhos, mais avec Leandro Paredes. Neymar butait une première fois (pas la dernière) sur Manuel Neuer de près (9e), les Allemands répliquaient pas deux frappes non cadrées (25e, 27e) tandis que Neuer sortait encore très bien dans les pieds de Neymar (27e). Avant une fin de premier acte dingue. L’enchaînement poteau (34e ; frappe du gauche soudaine), barre transversale (39e ; enroulé superbe depuis le coin degauche de la surface) et un autre poteau (39e, consécutif à une offrande de Kylian Mbappé), tous signés de Neymar, avait une tête de tournant dans ce huitième de finale. Neymar n’en revenait pas lui-même et voyait, à peine une minute après son second poteau, Eric Maxim Choupo-Moting prendre le dessus sur Presnel Kimpembe pour ouvrir le score et mettre le Bayern à un but de la qualification. Le PSG pouvait trembler. Héros de l’aller, Keylor Navas se détendait bien sur cette frappe de David Alaba (44e). Au terme d’un premier acte d’un niveau d’exception, on croyait voir les rôles de l’aller être inversés : Paris avait les plus grosses occasions, mais Paris était bel et bien mené.

Oui, Paris peut rêver plus grand.

La soirée cauchemar, question réussite, de Neymar se poursuivait (49e, 53e) et l’intensité était, il est vrai, moins dingue lors des quarante-cinq premières minutes. S’il était bien dominé sur la dernière demi-heure, avec un Leroy Sané qui faisait souffrir Mitchell Bakker, entré en jeu à la place d’Abdou Diallo blessé, Paris tenait bon. Paris tenait l’un de ses plus grands exploits européens de son histoire et de l’histoire du football français. Oui, il peut rêver plus grand.

Le gagnant : Gueye, quelle revanche !

Il avait été propulsé sur le devant de la scène suite à sa démonstration au milieu du terrain face au Real Madrid en septembre 2019. Avant de petit à petit revenir vers l’ombre, et livrer de plus en plus de prestations quelconques. Les doutes avaient été sacrément nombreux à son sujet. En deux confrontations, le Sénégalais a remis les compteurs à zéro et fait taire pas mal de monde. Quel huitième de finale de très, très haut niveau pour l’ancien d’Everton. Déjà au rendez-vous en Bavière, Idrissa Gueye a remis ça. Des duels gagnés, des courses à haute intensité pour vite monter sur Joshua Kimmich, et très peu de panique au regard d’une pression bavaroise forte jusqu’au bout. Chapeau.

Le perdant : Sané a tant déçu

Tout le contraire d’Idrissa Gueye, Leroy Sané a peut-être été la déception n°1 de ces deux affrontements avec le PSG. Il a peut-être fait la chanson à Bakker en fin de partie, mais globalement, question efficacité, cela ne l’a pas fait pour l’ancien de Manchester City qui ne semble pas être en mesure, pour le moment, de passer à un niveau supérieur malgré les nombreuses attentes et le talent indéniable. Lorsqu’on fait la comparaison, question ailiers, avec un Serge Gnabry, qui a tant manqué (au même titre évidemment que Robert Lewandowski), ça fait mal pour Sané.

Avec www.francefootball.fr



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