Hier mardi, le procureur de la république près le tribunal de première instance de Dixinn a lancé un mandat contre certains opposants au 3ème mandat d’Alpha Condé. Suite à cette sortie médiatique, le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a brisé le silence ce mercredi 11 novembre 2020. Il l’a fait à travers sa page Facebook et son compte Twitter.
Lisez…
« Les violences déclenchées par Alpha Condé pour faire passer son coup d’état électoral continuent de faire des victimes, notamment dans les rangs de l’UFDG.
Après m’avoir séquestré à mon domicile, fait occuper par l’Armée mes bureaux et le siège de mon Parti et fait tuer par balles 48 personnes, le tyran a décidé de décapiter mon Parti en se livrant à l’arrestation de ses dirigeants.
Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah ainsi qu’Etienne Soropogui et Sékou Koundouno sont aujourd’hui dans le collimateur de Alpha Condé qui a déjà actionné sa justice à cet effet. Et le motif est vite trouvé. Ils sont accusés par le Procureur de proférer des menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre public alors que les 48 morts des violences post-électorales et les 99 morts du FNDC n’ont encore suscité aucune réaction de la part de notre Procureur. Quelle honte ! », a-t-il déclaré.
Aboubacar M’mah Camara