Ce mercredi 10 février 2021, l’union des impactés du projet Souapiti a animé une conférence de presse. L’objectif était d’informer l’opinion nationale et internationale de la mauvaise pratique des responsables du projet.
Dans son intervention, le porte-parole de l’union, Me Oumar Aissata camara a rappelé que sur les 16 points de convergences, le projet s’est engagé pour 15 points. « Dans ce procès-verbal, vous constaterez qu’il y a eu seize points de convergences. Sur ces 16 points, le projet s’est engagé pour 15 points. Sur les 15 points aussi le projet n’a pu respecter que quatre. À savoir, l’envoi des missions conjointes sur le terrain, l’acceptation des impactés au tour de la table pour discuter de leur problème, et aussi la compensation d’une partie de la population ».
Selon lui, il n’y a plus de route dans la zone de réservoir Souapiti. « Quand vous quittez Kindia où vers Dubreka en entrant dans la zone de Souapiti, vous vous rendrez compte qu’il n’y a plus de route d’accès , tout est enclavé par l’eau.Conséquences, le prix des denrées a augmenté ».
Poursuivant, il a signalé que le recensement ne passe pas normalement. « Le projet n’est pas en train de faire le recensement comme prévue par la loi, comme prévue par le plan d’action de réinstallation des populations ».
Selon lui, la règle voudrait qu’il ait la participation des populations. « Le projet n’associe pas la population au recensement. Quant à l’indemnisation, ceux sont eux-mêmes qui s’assoient dans leurs locaux, et ils discutent le montant qu’ils veulent donner à Paul où à Pierre ».
Pour finir, il a demandé au projet Souapiti d’indemniser la population comme indiqué par la loi.
