« J’ai un contrat de 2 ans pour lutter contre la corruption et la pauvreté extrême » Dixit Kassory Fofana

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Quelques jours après sa reconduction à la primature, le premier ministre Ibrahima Kassory Fofana a décliné les grandes lignes du chantier qui l’attend pour les deux années à venir. Pour lui, la mission est simple, il s’agit de sortir la Guinée de l’extrême pauvreté à l’horizon 2024-2025

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«J’ai un sentiment reconnaissance vis-à-vis du président de la république, un sentiment de responsabilité par rapport à la charge qui pèse sur moi, qui va peser à parti de maintenant. Les Guinéens doivent savoir que le président Alpha Condé s’est engagé à gouverner autrement. Et le contrat qui nous lie au titre du décret qu’il vient de signer, est un contrat de 2 ans. Par lequel il me demande de mener les réformes hardies pour que la Guinée aille vite et que son programme social, pour que les plus pauvres profitent des avantages de la croissance,  et que ce programme réussisse très rapidement. Donc, j’ai 2 ans. Après 2 ans, je planterai mes choux ailleurs » a-t-il déclaré avant d’ajouter que la lutte contre la corruption sera sa clé de voute pour ce contrat à durée déterminée de deux ans.

« Maintenant Qu’est-ce qu’il faut  retenir pour les deux prochaines années ? Ces réformes ont pour toile de fond l’économie des ressources, pour que les déperditions que nous connaissons aujourd’hui liées à la corruption ambiante. Que ces déperditions puissent cesser, pour que la Guinée puisse trouver des moyens de sa politique. Le contexte international oblige cela. La pandémie crée une situation sans précèdent sur le monde entier avec des conséquences pour nous pays en développement dépendant aux tributaires de l’aide internationale avec une situation difficile d’accéder à ces ressources extérieures de développement. Parce que tous les pays du monde font face à des déficits abyssaux des différents budgets. Ils ont des problèmes, on ne peut pas compter sur eux. Nous devons lever les ressources internes. Nous sommes à 13% de pressions fiscales face à une moyenne régionale de 18%. La Guinée doit arriver à 18 %… quand le président me demande d’aller vite, il a pris des engagements ce pays de l’extrême pauvreté à l’horizon 2024-2025. »



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