Depuis hier à 11 heures, après son vote, le président de l’UFDG déclare: «je sais qu’aujourd’hui il n’y a pas de doute, même dans le camp d’en face, sur la victoire du candidat de l’ANAD ». Un candidat sur 12 qui déclare connaître l’issue du processus avant même l’entame des opérations de vote. Et à 3 heures du matin, ses militants sont descendus dans la rue pour revendiquer sa victoire alors que le dépouillement n’avait même pas commencé. Et aujourd’hui malgré les recommandations de la CENI (paritaire), ce même candidat se déclare vainqueur et pousse ses militants à occuper les rues. Cette stratégie est dangereuse, elle favorise le trouble dans le pays. Et ça discrédite le candidat de l’UFDG, qui fait du « moi ou le chaos ». Ça se voit qu’il est allé aux élections pour les contester, et précipiter ensuite le pays dans la violence.
Nous devons dire « NON » à Cellou Dalein Diallo. Il ne peut pas se substituer à la CENI, au sein de laquelle siègent ses représentants. Il a en toute conscience, accepté d’aller aux élections avec ce fichier et dans ces conditions, le peuple ne paiera donc pas pour ses incohérences. Qu’il assume les conséquences de son choix et respecte le code électoral comme les 12 autres candidats. Il n’est plus question ici de légalité de sa part, puisqu’il a sa part de responsabilité dans cette situation de non-droit. Il y a participé depuis le début. Qu’il l’assume simplement parce que la Guinée ne brûlera pas parce qu’il est mécontent.
Cellou n’est pas président de la République de Guinée. Le président de la République, sera celui-là qui sera déclaré par la CENI. Le Nigéria n’y pourra rien, encore moins le petit Sénégal. À bon entendeur…
