À 62 ans , un homme est déjà au crépuscule de sa vie: c’est l’heure du bilan. Pour un pays ça sera un peu prématuré de faire le même exercice car les nations se sont construites au fil des siècles. N’empêche à 62 ans, l’on doit faire un regard sur le passé, c’est quand même plus de la moitié d’un siècle.
Entre la Guinée et les guinéens c’est une histoire de » je t’aime moi non plus ». En fait ce pays, comme une mère généreuse, a tout offert aux guinéens. Tout comme un enfant récalcitrant, le guinéen n’a pas apporté grand chose à la Guinée.
A 62 ans l’on devrait au moins avoir des fondations solides en termes de démocratie et de bonne gouvernance, des institutions de la république fortes et stables. Mais rien de tout cela.
La Guinée nous offre des ressources du sous-sol dont on ne retrouve nulle part en termes de qualité et quantité. Mais les guinéens enrichissent des sociétés étrangères en leur confiant le plein droit d’avoir une main basse sur toutes nos richesses.
La Guinée nous offre des fleuves , mais nous, guinéens, manquons d’eau au robinet, et nous n’avons pas d’électricité.
La Guinée nous offre des diversités culturelles comme atout, mais nous, guinéens, en faisons un handicap. Chaque ethnie voit en l’autre un danger. Le guinéen ne voit la vérité que derrière son ethnie ou sa communauté.
La Guinée nous offre des cadres compétents et intègres, mais le guinéen préfère les bouffons
La Guinée nous offre des centaines de km de plaines cultivables , mais nous, guinéens, consommons le riz importé du Pakistan.
Il est temps de mettre fin aux politiques politiciennes dans ce pays pour une vraie politique afin de réconcilier la Guinée avec elle même, ou du moins avec les guinéens . Oui la vraie politique qui consiste à apporter des solutions aux problèmes qui se posent aux guinéens peu importe leur appartenance religieuse, ethnique, politique. La vraie politique qui croît qu’il n y a aucune fatalité aux problèmes guinéens.
Bonne fête d’indépendance à la Guinée et aux guinéens.
