L’imbroglio politique autour du rejet de plan de riposte et de la surévaluation de la facture énergie dans le plan de riposte continue de faire la une de l’actualité en Guinée. Après les commentaires de la banque Mondiale sur le plan de riposte, plusieurs suites au sommet de l’état ont plongé le gouvernement dans crise de confiance.
De la note technique de la mondiale, à la lettre de la ministre du plan adressée au président en passant par la lettre confidentielle de Kassory adressée au président, l’appareil étatique guinéen a été sévèrement touché par ces fuites.
Dans cet imbroglio, chaque partie tente de sauver sa peau auprès de l’opinion publique. Pour le cabinet du premier des Ministres, l’erreur vient du cabinet de l’énergie qui a remonté des chiffres erronés. Ce dernier accuse à son tour EDG « Tout ce qu’on est en train de dire sur notre département est faux, s’insurge de son côté un membre du cabinet du ministre de l’Énergie. Ce n’est pas le ministre qui a élaboré cette partie technique du plan, mais EDG (Électricité de Guinée). Le ministre n’a fait que soumettre la proposition au chef du gouvernement » précise un membre du cabinet du ministre de l’énergie qui s’est confié à nos collègues de JA
En plus de cette affaire, le bras de fer entre Kassory Fofana et MamaKany a pris une autre dimension en divisant le gouvernement en deux camps : les soutiens de Kassory et de Mamakany.
Pour le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement et ancien ministre de l’Energie Papa Koly Kourouma, qui s’est confié à nos confrères de JA, l’erreur de calcul provient d’EDG qui a surestimé la facture. Il précise aussi que Mamakany Ministre du Plan a failli à son devoir de ministre en ce sens que ses remarques auraient du être formulées au premier
« L’erreur de calcul provient d’EDG qui a évalué une somme exorbitante. EDG a peut-être manqué de méthode, en procédant à la facturation de la quantité d’énergie produite sans prendre en compte le montant des recouvrements », dit M. Kourouma, cité par JA. Déplorant la démarche de sa collègue du Plan et du Développement économique Kanny Diallo. « Ses remarques auraient dû être formulées au Premier ministre à qui il appartient d’émettre une appréciation » a-t-il déclaré.
En attendant de trouver un plan fiable pour mieux lutter contre la pandémie, la maladie gagne du terrain et le nombre augmente de jour en jour. Le pays compte aujourd’hui selon les derniers chiffres de l’ANSS 1495 cas confirmés pour 329 guéris et 7 décès
Noumoukè S.
