Depuis l’apparition du premier cas en Guinée le 12 Mars dernier, La pandémie ne recule pas et progresse de façon inquiétante. Au regard de la vulnérabilité de nos systèmes de soins, elle devient une véritable menace pour la santé publique en Guinée. Du premier cas, le pays compte à ce jour 250 cas confirmés selon l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS). Cet état de fait met à rude épreuve toute la chaîne de soins dans notre pays.
Par ailleurs, malgré que le pays a enregistré zéro décès, force est de constater que les malades vivent dans des conditions extrêmement difficiles au centre de traitement du CHU de Donka. Selon les déclarations de plusieurs malades, le protocole de suivi n’est pas respecté par l’ANSS et certains n’ayant pas de parents proches, souffrent énormément de quelques manquements dus à la prise en charge.
Sur leurs pages respectives, les journalistes Moussa Yero Bah et Mohamed Mara des grandes gueules tous malades du COVID-19 dénoncent : « Svp dites à Sakoba que les malades n’ont toujours pas reçu leurs petits déjeuners. Certains n’ont aucun parent ici. D’autres manquent de médicaments » a déclaré Mohamed sur sa page Facebook, dans le même ordre d’idée, Moussa Yero Bah ajoute « Flash info #coronavirus Donka de ce samedi: Le petit-déjeuner a été servi à 12h30. NB: On dit de prendre les produits à 8h ».
Ces déclarations mettent en relief la façon dont les services sanitaires gèrent la crise dans ce centre de traitement. Pourtant, dans le plan de riposte du gouvernement, de sommes colossales ont été allouées à l’aspect sanitaire de la crise afin de mieux lutter contre la maladie.
Toutefois espérons que ces manquements seront bientôt de souvenirs anciens pour le bonheur de tous. A noter que le pays a enregistré de nouveaux cas aujourd’hui, ce qui porte le bilan à 250 cas confirmés selon l’ANSS
