En 2020, il y aura une élection présidentielle. Des contestations portant sur les résultats, il y en aura sûrement. Des suspicions sur ce que la Cour constitutionnelle rendra éventuellement comme arrêt, il y en aura sans aucun doute. Ce qui nous conduira indiscutablement vers une énième crise post-électorale avec son cortège de manifestations plus ou moins pacifiques. La classe politique guinéenne ayant une »expertise » avérée en matière d’accords politiques, ces manifestations ne seront peut-être que très courte durée. Mais contrairement au contentieux des communales dont la solution a été trouvée dans une sorte de partage de circonscriptions électorales entre différentes formations politiques. Une telle solution risque de ne pas être opérante. Dans une élection présidentielle, la circonscription électoral est unique: c’est le territoire. Il n’est donc pas possible de se partager cette unique circonscription électorale. Il ne faut cependant pas désespérer. Nos acteurs politiques pourraient nous produire un de ces accords dont ils ont le secret.
Les accords politiques rendent incertain le paysage politique
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