Cité dans l’affaire de crimes de sang par le procureur général près la cour d’appel de Conakry dont la publication de ladite liste coïncide à son voyage à Paris. Pour bon nombre d’observateurs, l’ancien collaborateur d’Alpha Condé a pris la fuite. En séjour médical en France, l’ancien ministre de la communication, Alhousseny Makanera Kaké répond à ses détracteurs à travers une vidéo.
D’entrée, Makanera Kaké a expliqué combien de fois, il aime la paix et la quiétude sociale. « J’utilise des fois les versets de coran et de la bible, pour cela, on considère que j’ai peur, mais je pense que l’ignorance est un problème.
D’abord, un politique ce n’est ne pas quelqu’un qui a le fusil pour aller tuer les gens, qui a les matraques pour frapper, le politique c’est quelqu’un à travers le débat, la force des arguments à la place de l’argument de la force fait adhérer le peuple à son projet, fait accepter le peuple son opinion, dirige et oriente les actions publiques. C’est ça le politique, c’est ce que je veux dire que je suis un débatteur.
Deuxièmement: quand je dis, j’utilise la bible et le coran , c’est tout simplement pour dire que je suis un homme de paix, parce que si j’oubliais tout ce que la bible a dit, mais je reconnais que Jésus a accepté de mourir sur la croix pour sauver l’humanité qui croit en lui. Donc, c’est un esprit de sacrifice. Il est allé plus loin en disant : quand on vous gifle la joue droite, tendez la joue gauche, cela veut dire qu’il n’a laissé aucune fenêtre pour la violence.
Quant à l’islam, le sens littéral veut dire ‘’Salama’’, la paix. C’est pour vous dire que je suis quelqu’un, un semeur de paix, de tranquillité ».
Concernant la nouvelle constitution, Makanera garde toujours sa position. « Par rapport à mon opinion sur la nouvelle constitution, je persiste et je signe que je n’ai rien changé et je ne changerai rien de mon opinion, car c’est le résultat de mon combat de plus de trente ans.
Pour moi, seul le peuple est souverain, c’est à lui seul de limiter le mandat de quelqu’un, ce n’est pas par des petites combines ou bien les gymnastiques juridiques. Et les actes que j’ai posés, j’en suis fier, je les assumerai partout. Ceux qui croient que j’ai fui, ils n’ont qu’à se détromper, peut-être, ils ne savent pas la personne que je suis. Moi, je suis quelqu’un, je n’ai peur que de Dieu et de Dieu seul, c’est pourquoi tous les actes que je pose, j’analyse, j’apprécie avant de les poser. Quand c’est posé, je les assume. Donc, je voudrais que les guinéens acceptent de réfléchir et n’ont pas que les gens réfléchissent pour eux ».
Aboubacar M’mah Camara