Bah Oury sur la libération de Dadis: « il faut que les avocats sachent que, le symbole de la justice, c’est une balance équilibrée de part et d’autre »

Le procès des évènements du 28 septembre 2009 se poursuit au tribunal de Dixinn délocalisé dans l’enceinte de la cour d’Appel de Conakry. Durant deux jours, le débat étaient portés sur la nullité et la libération de Capitaine Moussa Dadis Camara pour une résidence surveillée.
Invité ce jeudi 06 octobre 2022 dans une émission d’une grande écoute d’une radio privée de la place, le président de la commission d’organisation de cette fameuse manifestation, Bah Oury a invité les avocats de Dadis de mettre la balle à terre.
« Je dois assumer ma responsabilité. C’est à dire, j’étais le président de la commission d’organisation de ladite manifestation. Bien entendu, je suis prêt à témoigner à la barre. (……..).
Les principaux partis politiques étaient intimement associés à l’organisation de cette manifestation. A la barre, lorsque le moment viendra, on sera beaucoup plus explicite. C’est un devoir d’être là-bas et, j’irai régulièrement pour assister à l’audience.
Pour le cas Dadis, je pense qu’il y a des choses qu’il faut remettre en ordre. J’entends ce que disent les avocats de la défense mais, ils se sont mal pris. Les intérêts de leur client peuvent être défendus sans faire étalage au tant au niveau de la barre. La question de traitement est une question qui concerne le régisseur de la prison.
La résidence surveillée, il faut que les avocats sachent que, le symbole de la justice, c’est une balance équilibrée de part et d’autre. Donc, la question d’équité, est une question d’équité. Le régisseur pourra prendre des dispositions. Il faut savoir que, le symbole de la justice, c’est une balance équilibrée, équitable. L’objectif, c’est de cela. Dès que vous soulevez ces aspects-là, Mr Kassory Fofana, ancien premier ministre, où est-il, et tant d’autres?
Donc, il faut savoir défendre avec efficacité les intérêts de leur client, non pas l’opposé à des questions de principes, à des questions de droit, et à le faire amener à dire qu’il est au-dessus des autres et, ça ne peut pas avancer le pays. Donc, il faut que les avocats de Dadis mettent la balle à terre », explique Bah Oury.
Aboubacar M’mah Camara