La déontologie, c’est l’éducation appliquée à sa profession affirme Charles Alphonse Wright

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Ce jeudi, s’est poursuivi à Conakry, les travaux de l’atelier de présentation et de vulgarisation du code de bonne conduite des journalistes en République de Guinée.
Lors de cette 2ème journée, le procureur général de la République, Charles Alphonse Wright à expliqué aux journalistes les contours de la Loi L002 relative à la Liberté de la presse.
A l’entame de son exposé, il s’est exprimé en ces termes:
Le principe est clairement défini par l’article premier de cette loi. Si les journalistes arrivent à maîtriser l’article 1er de la Loi LOO2, vous aurez la possibilité sur la base de cette seule disposition vous défendre devant n’importe quelle institution. Mais pour vue que la compréhension de cette disposition ne soit pas diagonale, littérale. Nous allons lire de façon in extenso cette disposition et je vais vous dire où se trouve le principe et où se trouve l’exception》 . Poursuivant il rajoute:《Vous savez, vous les journalistes vous êtes régit par cette loi qui a posé un principe . Le principe c’est la liberté d’information. C’est pourquoi le premier titre de votre loi LOO2 est noté la Liberté d’information. Pourquoi cette liberté d’information elle soit effective, elle soit effective dans notre pays. L’article 1er dispose: La presse écrite, la presse en ligne, l’édition, l’imprimerie, la librairie, l’audiovisuel, la photographie, le cinéma et toutes autres formes de communication sont libre. Cela veut dire quoi? Aujourd’hui, lorsqu’un journaliste veut crée un organe de presse, ou tout autre citoyen d’ailleurs, parce que l’alinéa 2 de la même disposition dit: Tout citoyen guinéen à le droit de créer, de posséder, d’exploiter une entreprise de presse, d’édition et de librairie, un Organe de diffusion d’informations et d’opinions sous réserve du respect de l’éthique et de la déontologie》.
La mise en place d’un code de bonne conduite des journalistes à été saluée par l’empereur des poursuites:《L’atelier là vient à point nommé. Lorsque j’ai vu l’intitulé hier: adoption et vulgarisation du code de bonne conduite des journalistes, j’ai apprécié. Il n y a pas une profession au monde qui ne soit pas régit par des règles d’éthique et de déontologie. A une personne qui m’a demandé un jour c’est quoi la déontologie, j’ai répondu, que la déontologie pour moi, c’est l’éducation appliquée à sa profession. L’éducation, la bonne manière, que nous recevons de nos parents, la bonne conduite sociale que nous recevons d’eux, si vous appliquez cela à votre profession, quelque part vous êtes en train de respecter l’éthique et la déontologie. Parce que la déontologie dégage ce qui est morale》 nous apprends t-il Et de rajouter: 《Vous savez dans votre métier, la règle voudrait que celui qui n’a pas le niveau Licence et qui n’a pas fait de stage pendant une période donné, vous ne pouvez pas lui laisser prendre le micro》.
Après avoir expliqué les pièges contenus dans cette loi qui régit la presse, Charles Alphonse Wright a apporté des précisions :《Y’a une règle que les journalistes n’ont jamais utilisé. Parfois quand ils sont devant moi, j’attends qu’on me soulève cette exception. Mais personne ne l’a soulève. Pourtant cette exception permet de protéger tous les journalistes. C’est quoi cette exception ? Lorsque quelqu’un est poursuivit pour diffamation, la loi LOO2 dit que tout journaliste peut soulever l’exception de vérité. Vous savez c’est quoi l’exception de vérité ? L’exception de vérité vise à retiré des textes des informations diffusées, le caractère diffamatoire. La loi vous dit comment soulever cette exception. Je vous montre la procédure. Ce n’est pas le jour que vous allez comparaître devant le tribunal que vous devez le faire. Non. Si vous recevez la citation, il y a toujours un délai entre la réception de la citation et le jour de la comparution. La loi dit 05 jours avant votre comparution, vous devriez déposer les pièces qui peuvent montrer devant le juge que ce que vous avez publié n’est pas faux, que la publication est authentique》.
Avant de conclure son exposé, l’empereur des poursuites, le procureur générale Charles Alphonse Wright à dit aux journalistes que d’œuvrer pour que des parties de cette loi soit amendée pendant cette transition.



Journaliste, Correspondante à Conakry