“Tous les soutiens apparents ou cachés du troisième mandat ne devraient jouer aucun rôle pendant la transition” Dixit Maître Traoré

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Le changement de constitution en Guinée par le régime Alpha Condé en vue de briguer un troisième mandat, avait causé une crise sociopolitique profonde.  Des dizaines de manifestants  opposés à ce putsch constitutionnel ont été tués. C’est pourquoi, l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats estime que tous les soutiens à ce coup d’état constitutionnel ne devraient jouer aucun rôle  pendant cette période de transition. 

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Quand on a été un opposant déclaré et irréductible au changement de constitution, on ne peut qu’être fier de son combat en lisant le point 6 du préambule de la Charte de la Transition.  

« Reconnaissant que les crises politiques cycliques qui ont affligé la République de Guinée avant et après le changement unilatéral de constitution pour un troisième mandat, ont fissuré l’unité nationale, décrédibilisé les institutions et ralenti le développement du pays ». 

Le CNRD reconnaît qu’il y a eu un changement unilatéral de constitution qui a entraîné des crises politiques qui elles-mêmes ont affligé la République de Guinée. Ces crises ont fissuré l’unité national, de crédibilisé les institutions et ralenti le développement du pays. 

C’est pour toutes ces raisons que les soutiens apparents ou cachés du troisième mandat ne devraient jouer aucun rôle pendant la transition.  

Ce n’est pas de l’exclusion. Il s’agit tout simplement d’une application de l’article 25 de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. 



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