Kankan : le Prix des denrées de première nécessité grimpe dans les marchés…

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Depuis les violences survenues au lendemain des élections dans la capitale guinéenne Conakry et certaines préfectures à l’intérieur du pays, l’on assiste à l’augmentation des prix des denrées de  première nécessité. 

Dans la commune urbaine de Kankan, la capitale de la Haute Guinée, le constat est clair dans les différents marchés de la ville, actuellement le prix des denrées de  première nécessité a connu une augmentation, le Sac du riz qui se vendait à 300000 FG  aujourd’hui, il se négocie entre 340.000n FG à 360.000 FG, le sac de  farine et celui du sucre se négocient autour de 400000 FG.

Selon un bon nombre de commerçants rencontré ce jeudi 29 octobre 2020 par notre correspondant local, cette augmentation des prix des denrées de  première nécessité dans la ville de Nabaya, s’explique par le blocage des stocks  à Conakry et certains pays environnant pour l’intérieur du pays, ce qui explique non seulement la rareté des denrées et aussi l’augmentation brusque des prix sur les marché. 

«  Actuellement les stocks du riz, de farine, d’huile et du sucre sont bloqués à Conakry pour cause des violences, d’ailleurs certains pays frontaliers sont fermés on ne gagne plus de marchandises, ce qui fait qu’actuellement la rareté des produits se fait sentir et les prix grimpent aussi. »  A dit, Mr Baldé rencontré dans sa boutique au marché Dibida de Kankan.

Quant à cet autre commerçant qui a préféré garder l’anonymat, il y’a  eu bel et bien l’augmentation des prix denrées de la première nécessité a Kankan.

«  Oui en ce moment il ya des augmentations au niveau des prix, par ce qu’actuellement un sac du se vend à 340.000n FG ou à 360.000 FG, dans certaines boutiques, donc si les stocks sont bloqués on peut rien faire. La demande est élevée par rapport à la marchandise et c’est la rareté, notamment les bâilleurs ont peur d’envoyer les marchandises à cause des violences postélectorales pour ne pas être victime en cours de  route » A-t-il dit.

Enfin il faut rappeler que, toutes nos tentatives  pour avoir la réaction de la direction préfectorale du commerce sont restées sans suites.



Journaliste, correspondant à Kankan, Guinée