Apparu au mois Décembre dernier en Chine, la pandémie touche presque tous les pays du monde et toutes les couches de population. Depuis cette date, cette pandémie a bouleversé les systèmes sanitaires des pays touchés faisant plusieurs milliers de victimes. A ce jour, selon l’OMS, la maladie a tué plus de 100.000 personnes et contaminé plus 1.5 millions de personnes dans 185 pays à travers le monde. Parmi ces victimes, plusieurs ressortissants guinéens aux états-unis et en Europe ont succombé à la maladie. Face à cette situation, le blogueur Alimou Sow dénonce l’indifférence de l’état pour son manque de soutien vis-à-vis des familles des victimes.
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Ce n’est pas parce que la Guinée n’a pas encore enregistré de décès officiellement dû au Covid-19 sur son territoire (Dieu soit loué) qu’il faut penser que les Guinéens n’en sont pas éprouvés. Au contraire.
Plusieurs de nos compatriotes vivant en Europe mais surtout aux États-Unis ont été emportés par la pandémie. C’est le cas d’Élisabeth Rolande, aide-soignante, décédée récemment à Mulhouse, à l’est de la France, alors qu’elle travaillait dit-on dans une maison de retraite.
Sans se connaître dans la vraie vie, nous étions tous deux, elle et moi, membres d’un groupe Facebook actif. Elle est décrite par ses proches comme une personne joviale et pleine de vie. Paix à son âme et à celle de tous les autres.
Je suis triste de constater que nos autorités n’ont fait aucune déclaration sérieuse de soutien aux Guinéens de l’étranger qui en ont pourtant tant besoin pendant ces moments difficiles.
On a tendance à oublier l’apport inestimable de notre importante diaspora, non seulement en appui aux familles à travers le transfert d’argent mais également par sa participation dynamique au débat politique et citoyen pour l’enracinement de la démocratie dans notre pays.
Quelle que soit la raison qui les ont poussés à partir, quelle soient nos divergences éventuelles, nos compatriotes vivant à l’étranger méritent notre amour, notre compassion et notre soutien moral pendant cette période si particulière où ils vivent le confinement, perdent leur travail, voire leur vie.
Par-delà les frontières, nous devons plus que jamais être soudés, nous aimer, nous soutenir pour combattre cette maladie qui détruit l’économie et les vies.
Chers amis, chers compatriotes, de Dakar à Paris, de New-York à Tokyo, de Moscou à Canberra, j’ai une pensée positive pour vous et vos familles. Tenez bon, respectez les mesures prises par les autorités de votre pays d’accueil, préservez votre vie, elle est précieuse.
Où que vous soyez, quoi que vous fassiez, nous sommes de cœur avec vous, dans la joie comme dans la douleur. Pour le meilleur et pour le pire. Aujourd’hui, demain et pour toujours :