Depuis plusieurs années l’assainissement du fichier électoral a été une lutte politique autour de laquelle les partis n’ont jamais été d’accord. La dernière révision n’a pas pu traiter ces anomalies qui durent depuis très longtemps. Cette crise s’est accentuée après le retrait de l’OIF dans tout le processus électoral en Guinée. Le dernier rapport aussi publié par les experts de la CEDEAO fait état des mêmes anomalies.
Pour l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats maitre Mohamed Traoré, Une solution radicale et définitive doit être trouvée.
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Qu’est-ce que les candidats de l’Opposition dite constructive aux législatives disent des conclusions des experts de la CEDEAO sur le fichier électoral ? Sont-ils toujours prêts à prendre part au scrutin en dépit des anomalies relevées par ces experts? Vont-ils continuer à dire qu’il n’existe pas de fichier électoral parfait pour justifier leur participation à ces élections?
En tout cas, les faits semblent de plus en plus donner raison aux partis qui n’ont pas voulu présenter des candidats aux législatives. Il n’y a pas de fumée sans feu.
Il est clair que la Guinée a un sérieux problème de fichier électoral qui date d’une dizaine d’années au moins et qui ne peut être réglé par des mesurettes prises çà et là. Une solution radicale et définitive doit y être trouvée. Laquelle? Les techniciens le diront. Mais elle est nécessaire et c’est pour le bien du pays. On ne peut continuer à parler tout le temps de fichier électoral.
