Biens mal acquis : Denis Christel Sassou Nguesso ( fils du président congolais) mis en examen en France

1604

Le fils du président Denis Sassou Nguesso a été inculpé en décembre 2019 par la justice française, dans l’affaire des biens mal acquis, qui vise le patrimoine de la famille Nguesso.

C’est pour « blanchiment de détournement de fonds publics » que Denis Christel Sassou Nguesso a été mis en examen par le juge d’instruction chargé de l’enquête principale dans l’affaire des biens mal acquis, qui vise des soupçons d’acquisition frauduleuse de patrimoine par différentes familles dirigeantes africaines à partir de fonds publics.

Âgé de 45 ans, Denis Christel Sassou Nguesso a été jusqu’en 2016 le numéro 2 de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). Député d’Oyo, au nord du pays, il a nié avoir toute ambition présidentielle pour le scrutin prévu en 2021, lors d’un entretien à Jeune Afrique en août 2018.

À LIRE « Ce que je crois », de Denis Christel Sassou Nguesso : un premier pas vers la présidentielle au Congo ?

Dans un rapport rendu public également en août dernier, l’ONG britannique Global Witness l’a accusé d’avoir détourné plus de 50 millions de dollars des fonds publics en 2014.

Le président Sassou Nguessso contre-attaque

Denis Christel Sassou Nguesso est le premier membre de la famille du président congolais à être poursuivi dans ce volet de l’affaire depuis une première série de mises en examen en 2017, notamment pour des faits de recel et blanchiment de détournement de fonds publics. À l’époque, une fille du président et son mari, Julienne Sassou Nguesso et Guy Johnson, avaient alors été mis en examen en juin 2017, suivis quelques semaines après par deux neveux du président, Wilfrid et Edgar Nguesso, ainsi que la mère de ce dernier, Catherine Ignanga.

Le changement de juge d’instruction, à la fin de l’été 2017, avait ralenti le rythme des investigations avant un regain d’activité l’an dernier, marqué par de nombreuses auditions chez les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), selon d’autres sources proches du dossier. Dans cette enquête, le notaire Jean-Michel Normand et une dirigeante de l’agence immobilière AICI, Elisabeth Gandon, ont aussi été mis en examen en décembre dernier, avait dévoilé à l’époque le quotidien Le Monde.

Source Jeune Afrique



Guinée Nondi, tout ce qui est information de qualité est notre