Depuis l’annonce du décret pour le couplage des élections (législatives et référendum), le paysage politique guinéen connait de vives réactions. Pour certains, c’est une provocation de trop de la part du Président. Même l’organe en charge des élections n’a pas été épargné. Hier dans une conférence de presse, le président de la CENI a déclaré aux médias qu’il n’a pas été consulté pour le couplage des deux compétitions électorales. Ce qui prouve que la CENI est juste une sorte d’interface. La clé est détenue par Sekhoureya.
Malgré les dangers que peut engendrer l’organisation des deux élections le même jour, les membres de la mouvance restent droits dans leurs bottes, comme s’ils étaient sur une autre planète.
Quand les autres s’inquiètent du danger qui guette le pays, Domani Doré se contente d’envoyer des pics à ses adversaires en mettant le peuple au centre de ce pingpong politique. Pour elle : « Le PEUPLE n’est la propriété de personne. Sa souveraineté s’exerce dans les urnes ». Autrement dit, la souveraineté appartient au peuple qui peut l’exercer en votant ou en s’abstenant. Cette vision de Dame Domani met en relief la détermination du camp présidentiel à prendre en otage le peuple de Guinée pour faire passer ce coup d’état constitutionnel. Dans la mesure où les résultats sont déjà connus à l’avance.
Cependant, cette position de Domani dorée est bien appréciée dans son propre camp. Pour les militants : elle est « Celle qui fait bouger les lignes de la politique en Guinée et sert de modèle pour des milliers de jeunes hommes et femmes. elle est cette porte d’entrée pour une nouvelle génération de leaders politiques. Une femme dynamique, Doré seule vaut 1000 femmes... »
A noter que le couplage des élections est prévu pour le premier Mars 2020
