L’antisèche en ligue des champions: Paris renverse le grand Real (3-0)

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Le Paris Saint-Germain a réussi une entrée tonitruante avec une victoire éclatante et prestigieuse face au Real Madrid (3-0) au Parc des Princes. Paris a affiché une grande maîtrise au milieu, un secteur qui a fait sa faiblesse la saison passée mais sa force face au club merengue. Au point de faire oublier les absences de Neymar et Kylian Mbappé. Notre antisèche.

Le jeu : Paris, quelle maîtrise !

La victoire parisienne ne souffre d’aucune contestation. Les Parisiens ont étouffé le Real avec un pressing remarquable tant dans l’intensité que dans la coordination. Les Madrilènes ont été pris à la gorge et les deux premiers buts du PSG, des mouvements collectifs tranchants consécutifs à des récupérations hautes dans le camp madrilène, illustrent parfaitement la maîtrise affichée par la formation de Thomas Tuchel dans l’entrejeu. Le talent d’Angel Di Maria, auteur d’un doublé et à l’origine du troisième but, a fait le reste face à un Real incapable de rivaliser dans tous les domaines.

Les notes du PSG : Di Maria bon 100, Gueye pur-sang

Di Maria est évidemment l’homme du match. L’Argentin en a fait voir de toutes les couleurs à son ancien club avec son fabuleux pied gauche. Mais il n’est pas le seul à avoir crevé l’écran. Idrissa Gueye a symbolisé la domination parisienne avec une prestation XXL dans l’entrejeu. Omniprésent, intraitable dans les duels, il a même trouvé le moyen de délivrer une passe décisive pour signer une première époustouflante en Ligue des champions avec le PSG. Du côté du Real, Eder Militao, Toni Kroos et Eden Hazard ont incarné la faillite madrilène dans tous les secteurs du jeu.

Le facteur X : Bale n’avait pas la réussite de Di Maria

Gareth Bale aurait pu être l’un des grands protagonistes de ce duel. Mais pour quelques centimètres, il restera dans l’anonymat. Il ne lui a pas manqué grand-chose pour trouver la lucarne de Keylor Navas sur coup franc et égaliser, juste avant le deuxième parisien. Il a cru marquer, avant que le VAR ne lui refuse justement son but pour une faute de main. Le Gallois a encore vu le cadre se dérober de peu sur une frappe puissante en fin de première période. Il ne lui a pas manqué grand-chose. Juste ces petits détails qui font une si grande différence en Ligue des champions.

La stat : 0

Le Real Madrid n’a tout simplement pas cadré le moindre tir au Parc des Princes. Une misère que la Maison Blanche n’avait jamais connue en Ligue des champions depuis qu’Opta a commencé à établir des statistiques sur cette compétition en 2003-2004. Cela en dit aussi long sur la qualité de la prestation parisienne que sur la faiblesse affichée par la formation madrilène.

0 – Le Real Madrid n’a pas cadré le moindre tir contre Paris ce soir, une 1ère pour les Madrilènes en Ligue des Champions depuis qu’Opta analyse la compétition (2003/04). Ailleurs.

Non. Avec le PSG, la vérité de l’automne n’est jamais celle du printemps. C’est toujours ce qu’il faut avoir à l’esprit en regardant son passé en Ligue des champions sous l’ère QSI. En particulier après une victoire 3-0 face au Real Madrid qui n’est pas sans rappeler celle que Paris avait signé face au Barça en février 2017 (4-0) avant de subir la fameuse « remontada ». Et même si l’équipe de Thomas Tuchel a maté le Real sans Neymar, Kylian Mbappé ni Edinson Cavani.

Non, il n’y a pas de raison de s’enflammer. Mais il y en a pour espérer. Car cette victoire valide le mercato d’un PSG qui a vraiment bien fait de renforcer son entrejeu à l’intersaison. C’est bien ce secteur qui faisait sa faiblesse la saison passée, et c’est clairement celui qui a fait sa force face au Real. L’apport de Gueye est monumental à tous les niveaux. Le Sénégalais a affiché toute sa qualité individuelle, mais cela ne doit pas masquer la complémentarité du trio qu’il a formé avec Marquinhos et Marco Verratti. Et l’entrée réussie d’Ander Herrera, comme samedi face à Strasbourg, illustre la qualité de la réserve dont Tuchel dispose désormais dans ce secteur.

Il y a eu d’autres enseignements positifs. Comme confirmation de la capacité de Di Maria à prendre le leadership de l’attaque parisienne quand Neymar et Mbappé viennent à manquer dans les grands rendez-vous. Comme la première très encourageante de Mauro Icardi, déjà à l’aise à la pointe de l’attaque. Comme la sérénité affichée par la défense parisienne, six mois après cette fébrilité déconcertante de la même arrière-garde face à la classe biberon de Manchester United. Mais si Paris va mieux, c’est d’abord grâce à ses milieux. Car ils bonifient tous les secteurs du jeu.

Source Eurosport



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