France: Polémique sur le droit d’asile après l’attaque de Villeurbanne

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Samedi 31 août, un Afghan d’une trentaine d’années a poignardé aveuglément autour de lui à la gare routière Laurent-Bonnevay de Villeurbanne.

L’auteur présumé de l’attaque au couteau de Villeurbanne samedi 31 août près de Lyon est un Afghan d’une trentaine d’années, demandeur d’asile en France. Il bénéficiait d’une carte de séjour temporaire valable jusqu’à janvier 2020. Si la piste terroriste est pour l’instant écartée, l’affaire a déclenché une polémique sur le terrain politique. Le profil du suspect a suscité des réactions indignées de la droite et de l’extrême droite qui dénoncent l’échec de la politique migratoire du gouvernement.

C’est Nicolas Dupont- Aignan qui a tapé le plus fort. Pour le président de Debout la France – allié du Rassemblement national à la dernière présidentielle – un « islamisme fondamentaliste a déclaré la guerre à notre civilisation ».

La faute, selon Marine Le Pen à la « la naïveté et au laxisme de notre politique migratoire », écrit sur Twitter la patronne du Rassemblement national.

À droite, le député Les Républicains Eric Ciotti dénonce lui la « naïveté » de l’exécutif qui « menace la sécurité des Français ».

De l’autre côté, la majorité présidentielle et la France insoumise se retrouvent pour une fois sur la même ligne.

Quand le principal lieutenant de Jean-Luc Mélenchon critique ceux « qui profitent de cette occasion pour faire un amalgame douteux avec le droit d’asile », le marcheur Gilles Le Gendre se dit « écœuré » par ces commentaires.

Mais dans le même temps, le chef de file des députés La République en Marche juge qu’il y a bien un « problème d’immigration dans l’esprit des Français ». « Notre devoir, dit-il, est de l’entendre. »

Emmanuel Macron a d’ailleurs souhaité un débat sur la politique migratoire de la France. Il aura lieu le 25 septembre à l’Assemblée.

Source RFI



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