Le bicéphalisme à la tête du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) continu à faire couler beaucoup d’encres et de salives dans le système éducatif guinéen. Kadiatou Bah, la secrétaire générale du SLECG(bis) démontre l’illégitimité de camarade Aboubacar Soumah à la tête de cette structure syndicale de l’éducation. Elle l’a fait savoir ce jeudi 27 juin 2019 lors d’une interview accordée à une radio privée de la place.
Dans son intervention, la secrétaire générale du SLECG(bis), Kadiatou Bah a rappelé que c’est sur la demande du camarade Aboubacar Soumah auprès de l’ex-ministre de l’éducation qu’il a bénéficié d’un décret. « C’est sur sa demande il est allé voir le ministre. ‘’Je suis au seuil de ma retraite, aidez-moi à avoir un poste de DPE à Conakry ou aux alentours de Conakry’’. Le faite que ça soit loin de Conakry, il a décliné l’offre. Maintenant qu’il a été exclu par les ministres qui étaient autour de la table de négociation, notamment le ministre Albert Damantang qui a dit que tous ceux qui ont bénéficié de postes de décret ne peuvent pas avoir un pied à l’administration et un pied au syndicat. C’est ainsi qu’il a été sorti de la salle, frustré qu’il est, les organisations syndicales n’ont pas pu gérer le problème mais pendant que les représentants du patronat qui était là, notamment la CPEG avait demandé à ce que le camarade accepte de quitter la salle, mais qu’ils vont essayer de régler son problème. C’est ainsi qu’il est sorti, comme il avait le brouillon de ce protocole d’accord, il est allé rencontrer les jeunes-mêmes que nous, nous avons œuvré pour qu’ils soient engagés à la fonction publique en 2017. Il a commencé à tenir des réunions parallèles. ‘’Vous me suivez, on me ramène dans mon service initiale et moi je vais faire en sorte que tous les enseignants à l’image de la proposition pour l’université que tous les enseignants soient payés à 8 millions comme salaire de base, avait dit M. Soumah’’. Voilà la genèse de la chose »