Le manque d’enseignants dans l’éducation guinéenne une discrimination territoriale à Combattre

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L’éducation est l’épine dorsale de toute société, car, elle donne une orientation pour le futur en fonction des besoins sociétaux. Et selon Jules Ferry « c’est de l’instruction que n’ait la grandeur des nations ». Autrement dit, l’éducation est un facteur fondamental pour le développement d’un pays, et c’est une fonction régalienne que l’Etat doit assumer.

Pourtant, en Guinée, la défaillance du système éducatif devient de plus inquiétante, en ce sens qu’il existe aujourd’hui une certaine disparité entre les villes et les fils du pays en termes d’enseignement.

Dans leur émission les grandes gueules, les journalistes de la radio Espace révèlent que certaines écoles dans certaines villes de la Guinée n’ont pu présenter des candidats au baccalauréat faute d’enseignants. Pire,  d’autres écoles aussi ont du mal à couvrir leur besoin d’enseignants dans certaines options. Cette discrimination territoire qui frappe dans bien des cas les écoles de l’intérieur  et des zones rurale,  doit être combattue.

Pourtant, le droit à l’instruction est garanti par la constitution en son article 23 qui stipule que : « L’État doit promouvoir le bien- être des citoyens, protéger et défendre les droits de la personne humaine et les défenseurs des droits humains. Il veille au pluralisme des opinions et des sources d’information. Il assure la sécurité de chacun, et veille au maintien de l’ordre public. Il assure la continuité des institutions et des services publics, dans le respect de la Constitution. Il garantit l’égal accès aux emplois publics. Il favorise l’unité de la nation et de l’Afrique. Il coopère avec les autres États pour consolider leur indépendance, la paix, le respect mutuel et l’amitié entre les peuples. Il assure l’enseignement de la jeunesse, qui est obligatoire. Il crée les conditions et les institutions permettant à chacun de se former.

Ainsi, à travers cet article, l’importance de l’éducation n’est plus à démontrer puisqu’elle est un fait irréfragable. Pour toute société qui veut s’engager dans le processus d’un développement intégral, l’éducation demeure la méthode fondamentale du progrès de la réforme sociale et économique



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