Quelques heures après les violences enregistrées à N’zérékoré, le Conseil Supérieur de la Diaspora Forestière a brisé le silence. Il l’a fait à travers son président, hier vendredi 14 juin 2019 sur les ondes d’une radio privée de la place.
D’entrée, le président du Conseil Supérieur de la Diaspora Forestière, Dr. Antoine Akoï Sovogui a déclaré que c’est dommage pour N’zérékoré. « Nous sommes sidérés et écœurés. Il y a 4 jours nous sommes rentrés en contact avec le gouverneur de la région de N’Zérékoré, le préfet et le maire parce que les gens nous ont appelé pour dire que l’autorité régionales voudrait s’opposer à la marche prévue le jeudi 13 juin », déclare-t-il.
Selon lui, la constitution en son article 10 donne le droit à tout guinéen de marcher. « Ce sont les guinéens qui vivent à N’Zérékoré, ils ont le droit de marcher. Malheureusement les mesures prises n’ont pas été bien soldées parce que le préfet avait promis qu’il n’allait pas lancer les forces de l’ordre contre les marcheurs », rappelle-t-il.
Il a enfin demandé aux citoyens de N’zérékoré de respecter le couvre-feu pour ne pas qu’ils s’exposent à ‘’la brutalité sauvage des responsables’’. « Nous leur disons de respecter le couvre-feu bien qu’il soit illégal et injustifié », conclut-il.