Politique : Un Président démocratiquement élu a le droit d’organiser un référendum dixit Sékou Koureissy Condé

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La question d’une nouvelle Constitution en Guinée continue d’alimenter les débats politique entre antis et pros. Dr Sékou Koureissy Condé Président du parti Alliance pour le Renouveau National a indiqué la position de son parti face l’actualité pertinente du pays à travers une conférence de presse.

Au cours de cette conférence le président d’ARENA a fait savoir la position de son parti à travers trois  points.

«Le premier point concerne l’organisation du référendum ou l’option référendaire. Si le Président de la République voulait présenter ou faire adopter une nouvelle constitution,  nous avons dit qu’il a effectivement le droit d’organiser un référendum. Et que ceci est inattaquable. J’ai dit bien le droit, je parle du droit.  Et que c’est la constitution nationale de la troisième république, celle du mois de mai 2010 qui en fait foi. Je ne suis pas en train de dire que je suis supporteur ou animateur d’une nouvelle constitution,  je suis en train de dire que la voie référendaire, l’initiative d’un référendum appartient effectivement à un Président de la République, par ce qu’il est détenteur d’une parcelle de la souveraineté nationale. Et c’est pourquoi, lorsque la transition est en place ou un président par intérim, il n’a pas l’autorité à organiser un référendum. Le référendum est un outil exclusif entre les mains d’un Président de la République en fonction et légitimement, légalement, politiquement, démocratiquement élu», a laissé entendre Sékou Koureissy Condé avant de poursuivre. 

«Le deuxième point c’est la mise en place immédiate d’un organe consultatif, inclusif rapidement pour éviter les dérapages, pour éviter les passions et la violence. Dire aux guinéennes et guinéens, les représentants d’un organe consultatif se sont rassemblés ont étudié, ont élaboré et ont adopté une nouvelle formule, un nouveau format de constitution dont voici le contenu. Et j’ai dit ARENA a des propositions à faire dans ce sens parce que nous recommandons la mise en place d’un régime parlementaire en république de Guinée», a souhaité le N° 1 du parti ARENA.

«Et le troisièmement point. Nous avons dit, nous sommes contre un troisième mandat. Et que la question ne se posait pas à notre niveau», a-t-il conclu.



Journaliste, Correspondant à Conakry