Santé: Face à la presse, le ministre de la santé défend son bilan

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La conférence hebdomadaire des ministres se poursuit. Ce lundi, 13 mai 2019, c’est le ministre de la santé qui était devant les hommes de media.

L’objectif était de présenter le bilan de son département depuis l’arrivée du professeur Alpha Condé au pouvoir en 2010.
Dans sa communication, Dr Edouard Niankoye Lamah, ministre de la santé a rappelé qu’en 2011, malgré les efforts fournis, la situation sanitaire en République de Guinée se caractérisait par une prévalence élevée des problèmes de santé:

«Les taux de mortalité maternelle était à 980 pour 100 000 naissances vivantes, le taux de mortalité infantile à 98 pour mille, la prévalence du VIH à 1,5%, la prévalence du paludisme était de 44% tandis que le risque d’infection à la tuberculose était de 1,5% », dit-il.

Dans la même optique, le premier responsable de la santé a indiqué que de 2011à 2018, le Gouvernement a réalisé des avancées significatives:

« On peut citer, la création de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire en 2016, de 38 Centres de Traitement Epidémiologique (CTEPI), de 8 équipes régionales et 38 préfectorales d’alerte et riposte contre les épidémies. Les soins obstétricaux et néonatals d’urgences ont été rendus gratuits. Le gouvernement a procédé aussi au recrutement de 4200 nouveaux agents de santé à la Fonction publique, permettant de faire passer les effectifs en de 8.823 à 12.377. Ces nouveaux agents recrutés ont été affectés à 90% dans les structures sanitaires de l’intérieur du pays pour améliorer l’accessibilité aux soins de qualité », ajoute-t-il.

Parlant des perspectives, le ministre de la Santé a parlé de la mise en avant de la prévention par rapport aux soins, la recherche de l’efficience dans l’utilisation des technologies, le développement des soins centrés sur les personnes et services intégrés, la réforme de la gouvernance sanitaire, la promotion de la santé publique, le développement de la santé communautaire, l’amélioration de l’offre de santé, le renforcement des ressources humaines, la lutte contre la corruption, le contrôle des marchés illicites des médicaments et prestations de soins .

A noter que dans le souci d’améliorer le système sanitaire du pays, le budget global du secteur a connu une progression importante passant de 81 milliards, soit 2, 27% en 2011 à 1325 milliards, soit 7, 41% en 2018.



Journaliste - Conakry -Guinée Tel : 224 669 49 32 51