Boké : Des Magistrat menacés par Le commandant de Bataillon suite à la condamnation d’un militaire.

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Selon l’article premier de notre constitution, «  La Guinée est une République unitaire, indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race, d’ethnie, de sexe, de religion et d’opinion ». Autrement dit, tous les guinéens sont égaux devant la loi. L’on dit souvent aussi que nul n’est au-dessus de la loi. Dura lex, sed lex. Mais ces dispositions sont-elles respectées dans notre pays ? Il serait difficile de répondre à cette question par l’affirmative, dans la mesure où les droits des uns et des autres sont violés tous les jours, et que la « justice a deux balles » est devenue monnaie courante dans notre pays.

A boké, il ya quelques jours un militaire a été condamné à un an de prison dont 6 mois avec sursis, Suite à l’agression d’un magistrat. Au lendemain du verdict, le commandant de bataillon de la zone spéciale s’est rendu au tribunal pour menacer les magistrats. Notre site Guinée direct infos a tenté de recueillir des informations auprès d’un magistrat qui a requis l’anonymat.

Le magistrat s’exprime en ces mots: « Un militaire a  agressé un de nos collègues juge Barry Boubacar à Boké dans sa voiture lorsqu’il se rendait au bureau,  lui tirant par le collet et lui infligeait plusieurs paires de gifles avant de l’éjecter de sa voiture. Ce dernier a porté plainte, après jugement il y a de cela 4 jours, il  a été condamné à 1 an d’emprisonnement dont 6 mois assortis de sursis, le lendemain le commandant du bataillon de Boke s’est rendu au tribunal avec plusieurs autres militaires pour intimider et crier sur le greffier. Aujourd’hui Le chef d’Etat-major de l’armée aurait dit que le militaire en question soit mis immédiatement en liberté comme si de rien n’était. Je rappelle que le commandant du bataillon de Boke avait il y a 5 ans agressé et gifler un de nos collègues substitut du procureur à l’époque à Kindia,  il fut libéré sans aucun jugement se tape la poitrine en rappelant cette histoire et sa victoire sur toute la justice e Guinéenne.

Le plus écœurant dans cette histoire est que le Procureur de Boke et le juge victimes sont convoqués à Conakry dans le but de faire libérer le militaire en question. Comme pour dire les militaires sont au-dessus de la loi dans ce pays.  Nous jeunes magistrats attendent le résultat de leur convocation à Conakry pour prendre des mesures afin que cela cesse,  militaire ou civil, nul ne doit être au-dessus de la loi. A rappeler que le militaire en question a déjà été transféré à la maison centrale de Conakry

Le militaire en question s’appelle Caporal-chef Youssouf Traoré »

Ce scénario met en relief les failles d’un système à l’agonie, une jungle ou la loi du plus fort serait la meilleure.

Selon l’article premier de notre constitution, «  La Guinée est une République unitaire, indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race, d’ethnie, de sexe, de religion et d’opinion ». Autrement dit, tous les guinéens sont égaux devant la loi. L’on dit souvent aussi que nul n’est au-dessus de la loi. Dura lex, sed lex. Mais ces dispositions sont-elles respectées dans notre pays ? Il serait difficile de répondre à cette question par l’affirmative, dans la mesure où les droits des uns et des autres sont violés tous les jours, et que la « justice a deux balles » est devenue monnaie courante dans notre pays.

A Boké, il y a quelques jours un militaire a été condamné à un an de prison dont 6 mois avec sursis, Suite à l’agression d’un magistrat. Au lendemain du verdict, le commandant de bataillon de la zone spéciale s’est rendu au tribunal pour menacer les magistrats. Notre site Guinée direct infos a tenté de recueillir des informations auprès d’un magistrat qui a requis l’anonymat.

Le magistrat s’exprime en ces mots: « Un militaire a  agressé un de nos collègues juge Barry Boubacar à Boké dans sa voiture lorsqu’il se rendait au bureau,  lui tirant par le collet et lui infligeait plusieurs paires de gifles avant de l’éjecter de sa voiture. Ce dernier a porté plainte, après jugement il y a de cela 4 jours, il  a été condamné à 1 an d’emprisonnement dont 6 mois assortis de sursis, le lendemain le commandant du bataillon de Boke s’est rendu au tribunal avec plusieurs autres militaires pour intimider et crier sur le greffier. Aujourd’hui Le chef d’Etat-major de l’armée aurait dit que le militaire en question soit mis immédiatement en liberté comme si de rien n’était. Je rappelle que le commandant du bataillon de Boke avait il y a 5 ans agressé et gifler un de nos collègues substitut du procureur à l’époque à kindia,  il fut libéré sans aucun jugement se tape la poitrine en rappelant cette histoire et sa victoire sur toute la justice e Guinéenne.

Le plus écœurant dans cette histoire est que le Procureur de Boke et le juge victimes sont convoqués à Conakry dans le but de faire libérer le militaire en question. Comme pour dire les militaires sont au-dessus de la loi dans ce pays.  Nous jeunes magistrats attendent le résultat de leur convocation à Conakry pour prendre des mesures afin que cela cesse,  militaire ou civil, nul ne doit être au-dessus de la loi. A rappeler que le militaire en question a déjà été transféré à la maison centrale de Conakry

Le militaire en question s’appelle Caporal-chef Youssouf Traoré »

Ce scénario met en relief les failles d’un système à l’agonie, une jungle ou la loi du plus fort serait la meilleure.



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