S’agissant des exactions : « Les commandants et leurs adjoints répondront un jour des agissements de leurs hommes du terrain » Dixit Maître Traoré

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Dans une série de publication sur sa page Facebook, l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats dénonce les exactions commises par les forces de l’ordre, et demande des organisations de défense des droits de l’homme d’agir.

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« Si les organisations de défense des droits de l’homme veulent s’engager dans la lutte contre les exactions qui sont commises en ce moment, ils doivent chercher à identifier dès à présent les commandants et commandants adjoints de tous les camps où des citoyens ont été ou sont encore détenus, de toutes les CMIS, BRI, BAC, BRB, de tous Escadrons de Gendarmerie Mobile qui font des descentes musclées dans les quartiers. Ce sont eux qui devront répondre un jour des agissements de leurs hommes sur le terrain. C’est la responsabilité de la chaîne de commandement que le ministre de la Justice évoquait récemment dans le cadre du futur procès des événements du 28 septembre. » a-t-il écrit avant de poursuivre

« Au moment où le camp militaire de Soronkoni est mis en cause pour son implication dans des sévices exercés sur des citoyens, l’INIDH est l’institution la mieux placée pour tirer cette situation au clair. En effet, c’est une institution constitutionnelle. Là où l’accès au camp est susceptible d’être refusé aux ONG de défense des droits de l’homme, toutes les portes peuvent lui être couvertes. Mais hélas, elle dira qu’elle ne se base pas sur des rumeurs pour agir. Or, au cas où ces allégations d’exactions ne seraient pas avérées, c’est serait l’occasion justement pour cette institution de situer l’opinion nationale et internationale. » a-t-il conclu



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