Nos confrères de mosaïque Guinée ont publié un papier hier annonçant le possible coulage des élections législatives et référendum constitutionnel. Si cette information est confirmée, elle serait une autre bombe que prépare Sekhoureya. Un véritable dilemme pour les partis politiques qui se disent contre tout changement constitutionnel, mais qui ont accepté de prendre part aux élections législatives.
Pour l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats maitre Traoré, ce possible est un véritable casse-tête pour certains partis : Si les deux consultations (électorales et référendaires) étaient couplées, comment pourraient-ils concilier ces deux positions ? S’interroge maitre Mohamed Traoré
Il s’est exprimé ainsi
Certains partis politiques membres du FNDC ont pris leur distance avec cette plateforme dès l’annonce de la date des prochaines élections législatives. Ils expliquent leur choix par la nécessité de dissocier ces élections qui ont pour but » de doter d’un parlement légitime » du référendum constitutionnel. Autrement dit, ils sont favorables à la tenue des élections législatives auxquelles ils sont d’ailleurs tous candidats tout en étant opposés à la tenue d’un référendum sur le projet de constitution. C’est du moins ce que bon nombre de Guinéens croient comprendre. Il faut rappeler que le slogan du FNDC, c’est » Pas de nouvelle constitution ; Pas de référendum constitutionnel « .
Si les deux consultations (électorales et référendaires) étaient couplées, comment pourraient-ils concilier ces deux positions ? Comment pourraient-ils aller à des élections législatives qui seraient organisées le même jour que le référendum constitutionnel sans être favorables à la tenue de celui-ci ? Serait-il possible qu’ils disent à leurs militants » votez aux législatives et abstenez-vous par rapport au référendum » ? À moins qu’avec le temps, leur position n’ait évolué par rapport à la question même de la tenue d’un référendum.
On sait qu’avec le fichier qui vient d’être établi et qui fait l’objet de contestations, le Pouvoir est capable de remporter toutes sortes de consultations qui pourraient être organisées en Guinée. Dès lors, ces partis ne feraient qu’accompagner le changement de constitution auquel ils étaient censés être opposés, motif qui justifiait leur appartenance au FNDC.
En attendant l’officialisation de cette information, certains politiques se retrouvent dans une situation délicate. Seront-ils capables de renoncer à leur participation ? Rien n’est moins sur