Kankan: Comment les malades mentaux déambulent-ils dans la commune urbaine?

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Ce n’est un secret pour personne, un nombre incalculable de malades mentaux déambule en longueur de journée à travers la ville de Kankan. Pour la plupart, des jeunes, ils inondent les coins et recoins de la cité. Face à une situation embarrassante, des tas de questions se posent, d’autant plus que leurs conditions de vie laissent sentir le comble. Aucune organisation ne se tourne vers cette situation qualifiée alarmante.

On les appelle communément, les fous, très mal coiffés, odeur nauséabonde,  vêtements obsolètes, d’autres sans habits de couverture. Ils font le tour de la ville a longueur de journée, en grondant ou avec des slogans qu’ils prononcent.

La plupart d’entre eux se fait surnommée par des gens, ils font face à toute sorte de calvaires dans le quotidien, insultes grossières, rejet parental, violence, et souvent victime d’agression, Par manque de centre de détention.  Par contre aussi, certains d’entre eux font l’exception.

Les poubelles et décharges de la ville leur servent d’endroit pour trouver de quoi manger, et d’autres aussi se servent des aliments usés, laissés à la merci de la nature.

Sous le silence coupable des autorités compétentes, ces malades mentaux font sujet de plusieurs châtiment dans la commune urbaine de Kankan, le plus souvent victime d’accident, l’ignorance en leur égard, certain parmi eux perdent la vie sans aucun constant ou poursuite à l’encontre des fauteurs, ce fût le cas du Monsieur X qui a perdu la vie par manque d’assistance au quartier Sogbe.

Aussi, les parents de ces malades se désintéressent d’eux carrément, par honte ou autres aspect de ce genre.

Ce nombre galopant de malade mentale ne laisse personne indifférent, la consommation exagérée des stupéfiants serait à la base de ces maux, mais aussi, d’autres thèses traditionnelles  expliquent le phénomène.

Il y a de cela un bon temps, quelques jeunes volontaires s’étaient réunis pour donner une nouvelle image à ces malades mentaux, un jour spécifique était choisi pour leur revêtement et soin, mais on se demande qu’est-ce qui a été à la base de ce brusque arrêt. 

Pour tenter de remédier à la situation, un apport capital des autorités et des personnes de bonne volonté à l’endroit de ces personnes, serait un ouf de satisfaction et joie pour les milliers de citoyens, puis que cela pourra changer l’image de la ville et donner la dignité à ces personnes vulnérables.

Facely Sanoh, correspondant régional horizon guinée à Kankan



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