Conakry : les travaux de vulgarisation du Code Maritime lancés par le ministre des transports

459

Ce lundi, 06 novembre 2023 à Conakry, le ministre des Transports, Félix Lamah a procédé au lancement des travaux des journées de vulgarisation du code maritime de la République de Guinée.

C’est une initiative de la direction générale de la Marine Marchande. Durant trois jours, les acteurs du secteur vont échanger, pour relever les nombreux défis auxquels ils font face, afin de leur permettre de répondre aux attentes de la communauté maritime internationale.

Dans son discours, le ministre Felix Lamah parle l’utilité de ce code. « Nous avons lancé les travaux des journées de vulgarisation du Code maritime en République de Guinée. Il était tant de réviser ce code maritime pour l’adapter aux nouvelles évolutions de notre monde, de notre pays. La Guinée possède 350 de kilomètres de code maritime et 90 % des échanges économiques se passent par cette voie. Donc, en tant que régulateur, il est important qu’on puisse mettre en place de dispositifs législatifs, réglementaires, pour que l’ensemble des acteurs, qu’ils soient privés ou nationaux puissent travailler conformément aux normes de ce code ».

Il a aussi précisé que, des pays de la sous-région, qui partagent la façade maritime avec la Guinée, ont été invités afin qu’ils partagent leur expérience.
Pour sa part, le Directeur Général de la marine Marchande, Mamoudou Diallo a indiqué que l’essentiel de cette journée, c’est de faire connaître les différentes dispositions du code à tous les usagers.

« L’ancien code daté de l’année 90, maintenant, les nouveaux métiers sont apparus, des exigences sont apparues. Alors, l’enjeu c’est de faire en sorte que, les documents que nous allons présenter aux usagers, seront donc un document compris, accepté par tout le monde, qu’on puisse recueillir des observations, des suggestions en vue de la rédaction des textes d’application qui vont accompagner le code lui-même ».

A noter que l’idée d’élaborer un nouveau Code maritime en Guinée est partie du constat que l’ancien Code qui datait des années 1990 ne prenait pas en compte les dernières mutations intervenues dans le secteur au plan national, régional et international.
Aboubacar M’mah Camara



Toronto, Ontario, Canada