Augmentation du prix des produits pétroliers : Les populations payent le prix fort(Constat)

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Le 1er Juin 2022 , les prix des produits pétroliers sont passés de 10 000 fg à 12 000 fg le litre à la pompe. Cette Augmentation a eu comme on pouvait s’y attendre des conséquences sur le prix du transport urbain et inter urbain.
A Conakry, les tronçons sont passés de 1500 à 2000 Fg pour les Taxis. Le tronçon Aéroport kipé qui était normalement un seul tronçon à été découpé en 2 depuis et il passe de 3000 à 4000, même constat sur le tronçon Sangoyah-Lambandji.

Le désordre si situe aussi au niveau des taxi-moto, en ce sens qu’ils n’ont pas été pris en compte dans la fixation des prix , les conducteurs de ces engins à 2 roues fixent les prix à leur convenance. Le tronçon Matoto Kissosso qui était à 7000 pour certains, 10 000 pour d’autres est revu à la hausse. Le tronçon Sangoyah première porte Kissosso qui était lui aussi à 5000 est fixé à 8000 Fg. Dans les quartiers, certains motards ont augmenté 500 fg sur le transport et d’autres 1000 par endroit.

Le transport interurbain est celui qui mérite plus d’être réglementé.

Le tronçon Labé-Conakry qui était de 160 000 Fg est fixé à 180 000 FG. Kankan-Conakry passe de 200 000 Fg à 230000FG. Conakry-N’zérékoré le transport en Taxi est de 400 FG. Alors que les posts se multipliaient sur Facebook afin que le prix du transport Conakry-Kindia soit revu à la baisse, l’augmentation du prix des produits pétroliers a permis aux chauffeurs de rajouter 10 000 fg. Il passe ainsi de 50 000 FG à 60 000 selon notre source. Comme on devait s’y attendre, le tronçon Conakry Dabola qui était à 140 000 FG est aujourd’hui fixé à 180 000 Fg au grand dam des usagers.

Cette augmentation du prix des produits pétroliers avait conduit à une manifestation sur l’axe Hamdalaye Bambeto et avait même conduit à la mort d’un jeune homme. Le ministre de la sécurité à l’intérieur du pays s’était exprimé pour dire son indignation je le cite: 《 Je commencerai par présenter mes sincères condoléances aux victimes et aux parents des victimes. Ensuite dès que l’événement s’est passé, j’ai appelé le directeur général de la police pour lui dire de savoir qu’il ya eu combien de mort? Dans quelles circonstances il y a eu mort ? A quel endroit et à quelle heure? Et surtout qui a tué ? J’ai conclu en disant que s’il y a des têtes qui doivent tomber, des têtes tomberont mais ces genres d’événements ne doivent pas du tout se produire》.

Aujourd’hui la nécessité de réglementer et de fixer le prix du transport s’impose car directement ou indirectement il impactera sur le prix des denrées de premières nécessité.



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