Conakry: l’ONG Carbone Guinée forme les acteurs clefs de l’AMP pour la protection des îles de Tristao

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Ce vendredi 25 février 2022, l’ONG Carbone Guinée a organisé à Conakry un atelier de renforcement de capacité de surveillances des acteurs clefs de l’AMP des iles Tristao. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la préservation des mangroves des îles de Tristao dans Kanfarandé.
Son objectif principal, c’est de contribuer à une gouvernance participative optimale de l’AMP des iles Tristao avec toutes les parties prenantes et permettant d’atténuer les activités anthropiques sur les ressources naturelles et les communautés.
Dans son intervention, le président de l’ONG Carbone Guinée, Ibrahima Sory Sylla a rappelé l’objectif visé de cet atelier.

« Nous avons ici, les conservateurs de la nature mais aussi les comités de gestions des iles de Tristao. Nous allons les former à mieux surveiller ou à mieux gérer l’écosystème se trouvant dans les îles de Tristao et aussi les donner des moyens matériels : équipements de surveillances et de gestions », souligne-t-il.
De son côté, Abdoulaye Kaba, Maire de Kanfarandé a exprimé sa satisfaction sur le choix porté sur sa commune pour l’exécution de ce projet. « Tout le monde sait qu’aujourd’hui, la mangrove a des problèmes surtout chez nous, à Kanfarandé, avec l’évolution de la nature, la communauté ne vie que la mangrove, et si on dégrade complètement cette mangrove, qu’est ce qui va être la nature ? Donc, je suis très ravi aujourd’hui pour la tenue de cet atelier. Je remercie le l’ONG Carbone Guinée et les partenaires financiers ».


Pour sa part, Adjudant-Chef Ahmed Touré, Directeur Général par intérim de l’Office Guinéen du Parc et réserve en République de Guinée et représentant de Madame la ministre à cette rencontre a promis d’accompagner l’ONG Carbone Guinée pour la sauvegarde de l’environnement. « Ce projet non seulement va aider à préserver ce qui nous reste de la mangrove mais aussi accompagner les communautés riveraines qui vivent au tour, à côté de ces mangroves ».
Selon lui, la Guinée est signataire des accords, des conventions, des traités sur le plan international et sous régional. « Notre pays est signataire des accords, des conventions, des traités sur le plan international et sous régional. A cela on est contraint de respecter les recommandations et les clauses. L’une des recommandations phares c’est la protection des forêts, des mangroves. Ce sont des habitats spécifiques qui reçoivent les d’espèces migratrices nettement les oiseaux, les espèces de tortures, les espaces dauphin qui quittent ailleurs pour venir chez nous. Donc on a l’obligation de protéger ces endroits à cause de leur importance pas seulement nationale mais internationale.
Pour finir, il révèle que chaque année, qu’au mois de décembre et janvier il y a des tortures qui quittent l’Asie du Sud-Est qui s’alignent en colonie pour venir produire sur les différents côtes notamment sur la zone de Tristao. « Donc, il faut protéger ces espaces », conclut-il.
Il faut noter que cet atelier a regroupé une vingtaine de participants et l’ONG Carbone Guinée et a eu un financement de 100 000 euros pour une durée de 2 ans.
Aboubacar M’mah Camara



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