Il était l’invité du journal de la télévision nationale (RTG), à cette occasion, le président de la Haute Autorité de la Communication a d’abord rappelé le rôle de son institution avant de préciser :《En tant que journaliste j’ai fait mon propre constat, la profession a été infiltrée. Un confrère très célèbre a dit qu’il y a des mercenaires dans la presse. Je pense qu’il a raison. Tous ceux qui ont échoués dans la vie ou presque, se sont retrouvés par effraction dans notre profession. Ensuite en tant que président de la HAC, avec mes collaborateurs nous avons constaté que la presse ne fonctionne plus comme elle aurait dû l’être. Les vrais journalistes sont mis à l’écart et des individus autoproclamés journalistes ont envahis la vie, raquettes et vol même, usurpe des titres et des fonctions et nous avons décidé de mettre fin à cela》.
Débuter le 01 Février dans la zone de Conakry, l’enrôlement des journalistes a été interrompu puis repris le 01 Mars pour une durée de 08 jours afin de permettre d’enrôler le maximum de journalistes.
Selon Boubacar Yacine 《 dans un lot de quatre mille (4000) journalistes ayant postulés, à travers le pays, pour bénéficier de la carte de presse professionnelle seulement deux mille trois cents (2300) ont pu être enrôlés par les équipes déployées sur le terrain》avant de rajouter《Nous avons enrôlés huit cents (800) journalistes à l’intérieur du pays et mille cinq cents (1500) sur Conakry. Nous avons au total deux mille trois cents (2.300) qui ont été enrôlés sur les quatre mille (4.000) journalistes. La commission va commencer à dépouiller les dossiers de ces 2300 et ceux qui ont produit des faux documents ne passeront pas. Parce que l’enrôlement est une chose et l’obtention de la carte en est une autre. Je vous cite un ou deux exemples. Une de nos missions a relevé par exemple que quelqu’un qui est le chef comptable dans une école privée qui vient se faire enrôler, il s’est trouvé que le commissaire qui faisait l’enrôlement, payait à celui-ci les frais de scolarité de son enfant. Deuxiement le cas que nous avons relevé également, une famille se présente comme des journalistes pour un organe qui n’était pas. Le père, la mère et les trois enfants. Donc, voilà des cas que nous trouvons aujourd’hui dans la presse. Mais, je vous garantis que ça changera»