28 septembre 2009, plusieurs guinéens ont perdu leur vie dans un meeting organisé par les forces vives du pays en demandant le départ de la junte au pouvoir dirigé par capitaine Moussa Dadis Camara. Après 11 ans, les victimes et leurs parents continuent toujours à réclamer justice. C’est le cas de Sidya Touré président de l’UFR et l’un des organisateurs de ce meeting. Il l’a fait savoir ce lundi 28 septembre 2020, dans les ‘’GG’’ chez nos confrères d’espace FM.
D’entrée, Sidya Touré, président de l’union des forces républicaines (UFR) a rendu un vibrant hommage aux victimes du 28 septembre 2009. « Je voudrais rendre hommage à tout ceux qui sont morts dans les circonstances inexplicables », déclare Sidya Touré.
Poursuivant, le président de l’UFR dénonce la lenteur de la justice guinéenne dans ce dossier. «Je ne comprends pas la lenteur de la justice dans ce dossier, qui a quoi à gagner dans cette histoire, il y a eu des dérapages. Des gens ont été indiqués, mais malheureusement, ils sont aujourd’hui au sommet de l’État guinéen. Je suis désolé, il faut que la justice fasse son travail», a-t-il martelé.
Pour finir, Sidya Touré a salué le dernier communiqué de l’union européenne et les Etats Unis par rapport à ce dossier. «De toute façon, ce qui est encourageant dans cette situation, c’est le dernier communiqué que j’ai entendu de l’Union Européenne et les États-Unis, demandant que si rien n’a été entrepris d’ici la fin de l’année que la Cour pénale internationale se saisisse de ce dossier », a-t-il souligné.
