Coup d’Etat au Mali : IBK s’en va sous la pression des mutins : Un président doit écouter son peuple

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 Après plusieurs semaines de manifestations du peuple malien, les militaires du camp Kati ont arrêté hier le président malien Ibrahima Boubacar Keita et l’ont contraint à la démission. Dans une intervention filmée depuis le militaire kati, le président a décidé de quitter ses fonctions. « J’ai décidé de quitter mes fonctions et toutes mes fonctions à partir de ce moment ».a-t-il annoncé. Cette déclaration depuis le camp, a été retransmise sur la chaîne nationale l’ORTM

Dans la meme declaration, le president a aanoncé toutes les consequences du droit de sa demission à savoir : La dissolution de son gouvernement et de l’assemblée nationale. Ce qui ouvre directement une transition au Mali.

« Si aujourd’hui il a plu à certains éléments de nos forces armées de conclure que cela devait se terminer par leur intervention, ai-je réellement le choix ? », a déclaré IBK, avant de mentionner qu’il accepte de  « soumettre, car je ne souhaite qu’aucun sang ne soit versé pour mon maintien aux affaires…C’est pourquoi je voudrais en ce moment précis, tout en remerciant le peuple malien de son accompagnement au long de ces longues années et la chaleur de son affection, vous dire ma décision de quitter mes fonctions, toutes mes fonctions, à partir de ce moment ». Il a aussi annoncé toutes les consequences du droit a savoir « La dissolution de l’Assemblée nationale et celle du gouvernement ».

En Guinée, la meme situation peut-elle se produire ? difficile de donner une reponse positive à cette question. Toutefois, pour certains observateurs, la comparaison est simple, ne ce sens qu’un president doit savoir ecouter son peuple pour eviter e chaos.

Pour maitre Traoré avocat au bareau de Guinée, « les peuples peuvent aussi s’exprimer par des manifestations, c’est pourquoi manifester est un droit constitutionnel ». Il s’est exprimé ainsi sur sa page

« Le Président Ibrahim Boubacar Keita annonce sa démission à la télévision d’Etat.Il ne veut pas qu’une seule goutte de sang d’un malien soit versée pour son maintien au pouvoir. Voilà une décision très sage et très responsable.

Il reste plus qu’à souhaiter des lendemains meilleurs au peuple malien. Les peuples s’expriment normalement par les urnes, mais ils peuvent s’exprimer aussi par des manifestations. C’est pourquoi, manifester est un droit constitutionnel.

Il faudrait juste que les dirigeants sachent décrypter les messages que les citoyens leur envoient à travers les manifestations » a-t-il declaré



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