Après l’annonce de la date du chronogramme des prochaines élections présidentielles, plusieurs commissaires se sont désolidarisés et ont rejeté le chronogramme retenu. Suite à ce rejet, le directeur du département opération et planification de la CENI Dr Sory Sidibé a tenu à apporter des précisons, mais aussi les raisons du choix de la date du 18 octobre.
Dr Sory Sidibé, qui s’est confiés à nos confrères de l’AGP, s’est basé sur l’article 28 de la constitution, qui fixe la tenue des élections 90 jours au plus ou 60 au moins avant la fin du mandat du président « Compte tenu du temps, nous ne pouvons pas prendre 90 jours avant la fin du mandat mais, nous sommes allés sur la base de 60 jours au moins et c’est ce qui nous amène au 22 octobre 2020. Ce 22 octobre n’est pas un jour férié et l’habitude en Guinée, c’est d’organiser les élections les dimanches. Le dernier dimanche du temps du mandat en cours tombe sur le 18 octobre. C’est la raison pour laquelle la CENI s’est engagée à élaborer ce chronogramme pour respecter la loi guinéenne.» a expliqué Dr Sory Sidibé à nos confrères de l’AGP avant d’ajouter « les familles d’activités du processus électoral ». « Les dix activités du chronogramme sont la remobilisation et la formation des membres des démembrements, l’assainissement du fichier électoral, l’opération de mise à jour du fichier électoral, la mise à jour des listes électorales, la consolidation et le traitement des données, la gestion des candidatures et la campagne électorale, la distribution des cartes d’électeurs, la formation des agents électoraux, l’information et la sensibilisation sur le scrutin, la gestion du scrutin. », a-t-il ajouté.
Ce nouvel imbroglio politique autour de la tenue des prochaines élections s’annonce complexe et extrêmement inquiétant, en ce sens que la crise sociopolitique qui paralyse le pays depuis très longtemps risque de s’aggraver et plonger la Guinée dans un autre chaos
