Depuis plusieurs jours, le débat sur la falsification de la constitution fait la une de l’actualité politique en Guinée. Plusieurs juristes ont dénoncé cette bêtise étatique. Pour certains observateurs de la vie politique, ceux qui ont altéré la constitution sont coutumiers des faits. Pourtant, Malgré ces faits de falsification, certains soutiens du gouvernement tentent de minimiser le dégât et de traiter le problème sous l’angle “d’erreurs de correction”. C’est pourquoi maitre Mohamed Traoré a tenté de mettre les points sur les i
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Lorsque la loi organique relative à l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH) avait été falsifiée, le FNDC n’était pas encore créé. C’est pourquoi, il serait très peu honnête de voir derrière la dénonciation de la falsification d’un texte aussi important qu’une constitution, une manœuvre du FNDC ou de l’Opposition.
Ceux qui ont altéré ce texte sont coutumiers des faits. Ils ont sûrement pensé que si cela a marché une fois, il n’y a aucune raison que ce ne soit pas le cas une deuxième, une troisième et une énième fois. Cette affaire est donc loin d’être un problème de corrections comme le soutiennent certains.
Quand on retire d’un texte juridique une disposition pour la remplacer par une autre, ce n’est pas une simple correction, ce n’est pas un problème de secrétariat. Il est vrai que reconnaître un fait aussi grave est très difficile pour ceux qui en sont les auteurs mais il est bien visible.
